Dans le Luberon, moins connue que la truffe noire, et jusqu’à six fois moins chère, la truffe d’été fait de nouveaux adeptes sur les tables de Provence. À 150 euros le kg, elle se rend abordable par son prix, tout en perpétuant un savoir-faire ancestral.
Une robe noire sur un cœur beige, et de préférence marbré. À l’arrivée des beaux jours, la truffe d’été s’invite dans les assiettes. En Provence, dans le sud du Luberon, Pierre et Laurence Jaubert en ont fait leur spécialité. Chaque semaine, ils présentent aux visiteurs la technique ancestrale du cavage, autrement dit la récolte des truffes, en tandem, avec leurs deux jeunes recrues âgées de huit mois.
10 années d'investissement
Nourris dès leur naissance avec de la truffe, ces chiens sont capables de les repérer, grâce à leur odorat hyper affûté. Il aura fallu 10 années d’investissement pour voir grandir ces chênes et récolter enfin le fruit de leur travail. À une vingtaine de kilomètres de ses terres, en arrivant au prestigieux château de la Gaude, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Pierre Jaubert vient pour la première fois livrer ses truffes de Soulières au chef étoilé Matthieu Dupuis Baumal. Une consécration pour l’agriculteur.
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