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Rapport Bonnell : le cinéma français coûteux et chancelant

La deuxième édition des assises pour la diversité du cinéma a lieu ce mercredi à Paris. A cette occasion, l'ancien dirigeant de Gaumont, René Bonnell a remis son rapport sur le financement du cinéma français. Il propose notamment de favoriser la baisse des cachets excessifs des "vedettes" en incitant au partage du risque commercial par un intéressement.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jean-Paul Pelissier Reuters)

C'est un rapport qui intervient un an après le pavé dans la mare lancé par le producteur Vincent Maraval, qui dans une tribune dénonçait les cachets de stars, en décalage avec la réalité économique des films. René Bonnell a rendu ce mercredi un rapport sur le cinéma français qui devrait provoquer de
nombreuses réactions.

Parmi les cinquantes mesures proposées, l'ancien patron
de Gaumont propose de limiter les coûts de certaines productions françaises en
établissant des devis ou encore en limitant les cachets excessifs des
"stars" françaises en incitant au partage du risque commercial par un intéressement

Rendre la VOD disponible plus rapidement

En matière de diffusion,
l'une des propositions vise à rendre l'offre de vidéo à la demande par
abonnement disponible plus rapidement. Mais aussi de relancer l'offre légale par une politique de prix plus attractive, passant par une baisse du taux de TVA sur la vidéo (physique et à la demande) de 20% à 10%.

Par ailleurs, le rapport insiste sur la
nécessité d'attirer d'avantage de capitaux privés. Il propose aussi d'encourager le crowdfunding (appel au financement des particuliers via Internet). 

C'est un groupe de
professionnels du cinéma qui a rendu cette "feuille de route " lors
des assises du cinéma français. Ces propositions vont maintenant être discutées
entre professionnels du cinéma et gouvernement.

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