DVD Apocalypse Verdun
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Février 1916. La Première Guerre mondiale dure depuis deux ans. Elle a déjà fait plus de 3 millions de morts. Et pourtant, aucun des belligérants ne parvient à prendre l’ascendant sur l’autre.
À partir d’un fonds de plus de 500 heures d’archives restaurées et mises en couleurs, Apocalypse Verdun, d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle, offre une plongée terrible de 90 minutes au cœur d’une des plus grandes batailles de tous les temps.
Synopsis :
Fin 1915. Les chefs d’états-majors britanniques et français veulent mettre fin à la guerre grâce à une offensive prévue pour l’été, dans la Somme. Mais les Allemands les surprennent en déclenchant le 21 février 1916 un orage d’acier sur 20 kilomètres de front, à Verdun, à seulement 230 kilomètres de Paris. Pendant 300 jours et 300 nuits, Verdun va être le théâtre des pires affrontements entre Français et Allemands de toute la Première Guerre mondiale.
Le nouveau commandant de Verdun, le général Pétain, impose une logistique sans faille pour ralentir les Allemands. Les Français concentrent tous leurs efforts, y compris depuis l’arrière, pour faire barrage à l’invasion. Dans la Somme, les Alliés déclenchent, le 1er juillet 1916, la bataille tant attendue... mais elle tourne au désastre et replace Verdun au centre de tous les espoirs et de toutes les inquiétudes. Les Français contre-attaquent. Pour combien de vies sacrifiées ?
Entretien avec Isabelle Clarke et Daniel Costelle
Après Apocalypse la 1ère Guerre Mondiale, puis Apocalypse Staline, vous voilà donc de retour en 14-18...
Isabelle Clarke : J’y reviens pour la seconde fois. Mais, pour Daniel, figurez-vous que c’est la troisième...
Daniel Costelle : Privilège de l’âge, hasard de la vie... Il faut que je vous raconte cela. En 1965, le général de Gaulle a demandé à l’ORTF de préparer pour le cinquantenaire de Verdun, l’année suivante, un documentaire commémorant la bataille où il avait lui-même été blessé. Jean-Louis Guillaud, malheureusement décédé il y a quelques semaines, et Henri de Turenne ont été chargés d’écrire ce film... et m’ont demandé de le réaliser.
Cette narration si particulière ponctuée de « Un tel dit... », « Un tel dit... »
I.C. : C’est notre style. Il y a quelque chose d’un peu incantatoire, et en même temps une sorte de signal, un dialogue avec les témoins du passé. Mathieu Kassovitz, qui est notre voix dans « Apocalypse », dit ces « Il dit... » d’une manière très particulière qui nous a bouleversés la première fois que nous l’avons entendue. Nous avons senti que c’était exactement ce que nous recherchions. Et cela s’est affiné avec les années. Pendant l’enregistrement de Verdun, il nous a confié que c’était pour lui le plus beau film de la série.
D.C . : Cela peut paraître immodeste mais prenez-le comme une fierté d’artisans : nous revendiquons Apocalypse Verdun comme notre chef-d’œuvre.
Au moment où vous prépariez Apocalypse la 1ère Guerre Mondiale, aviez-vous prévu de consacrer un autre film à Verdun ?
I.C . : La direction des documentaires nous a commandé ce film. La perspective de retourner à « nos » poilus, des personnages avec lesquels nous avions passé tant de temps, des années plus tôt, c’était comme des retrouvailles, nous en étions heureux, malgré l’aspect assez dramatique de cette histoire. […]
Kevin Accart et Mickaël Gamrasni ont rejoint l’équipe pour la réalisation de ce film et nous avons retrouvé notre directrice de recherche, Valérie Combard, nos deux fidèles monteuses de France Télévisions Sonia Roméro et Karine Bach, qui avaient une très bonne connaissance des fonds) et Frédéric Guelton, notre conseiller histoire. Nous avons fait un état des lieux et nous sommes repartis à la recherche d’archives, de manière d’autant plus efficace et rapide que nous savions plus précisément ce que nous cherchions que la première fois. Encore une fois, il y a eu des miracles et l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ÉCPAD) a trouvé des merveilles. Pour le reste, nous travaillons toujours de la même manière. On suit une piste, on cherche des témoins. Nous avons trouvé Clémence Martin, qui entendait les bombes de Verdun à 200 kilomètres de là. Nous voulions parler de la médecine (thème un peu sacrifié dans la série), cela nous a amenés au docteur Nicole Mangin, première femme médecin aux armées, etc. Retrouver des témoins, retrouver des visages, incarner, ramener à la vie. Les ayants droit d’Émile Driant nous ont même confié des photographies inédites. Et jusqu’à ce très émouvant chant des morts de l’armée impériale, à la fin du film, chanté par Paul Ettighoffer lui-même et recueilli par Daniel il y a 50 ans.
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