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À Nice, le festival "C'est trop court" met en lumière les talents européens avec une centaine de films

Le 22e festival européen du court métrage "Un festival, c'est trop court" se poursuit à Nice jusqu'au vendredi 14 octobre. l'occasion de découvrir les jeunes talents français et européens du septième art. 

Article rédigé par Marie Pujolas
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
"Happiness" de Steve Cutts présenté au 22e fesival européen du court-métrage de Nice (France 3 Côte d'Azur / Un festival c'est trop court / Steve Cutts)

Une centaine de films à découvrir, 24 pays représentés et quatre compétitions : le court métrage est roi à Nice depuis maintenant plus de 20 ans. Un genre cinématographique qui pèse de plus en plus. Fiction ou film d'animation, cette année encore, beaucoup de diversité et de jeunes cinéastes intéressés par le monde post-covid sont présents jusqu'au 14 octobre pour Un festival, c'est trop court ! Projections en plein air ou en salles, animations, rencontres : le festival s'installe dans dix lieux de la ville pour une semaine dédiée aux courts métrages

Festival du court-métrage à Nice
Festival du court-métrage à Nice Festival du court-métrage à Nice (France 3 Côte d'Azur V. Munch / N. Tireche / J. Gross)

Julien Goudichaud présente à Nice Confinés dehors, un film sur les sans-abris pendant la crise sanitaire. À Paris, il a suivi celles et ceux qui vivent dehors, ces oubliés de la pandémie. Un film documentaire fort, réalisé lors de sorties nocturnes pendant les confinements. Des rencontres avec ceux que l'on ne veut pas voir, mais qui étaient les seuls visibles pendant ces semaines hors du temps. "Il y avait beaucoup d'émotions et beaucoup de détresse, explique Julien Goudichaud. Il ressortait de Paris ce que l'on ne voulait pas voir. C'était comme si on nous crachait en plein visage ce qu'il restait de la détresse que l'on refuse de voir au quotidien. Mais à ce moment-là, on ne pouvait plus passer à côté". 

Le court métrage, un genre engagé

Les confinements, restrictions et mesures sanitaires sont, cette année, une source d'inspiration pour les artistes présents à Nice. En documentaire, fiction ou film d'animation, le monde d'aujourd'hui et de demain reste une grande source d'inspiration. "Le court métrage, sous toutes ces formes, sert à faire passer des messages. On voit aussi que les réalisateurs qui sont venus cette année ont des choses à dire", explique Laurent Trémeau, le directeur artistique du festival. 

Aux côtés de ces cinéastes engagés, la programmation, avec sa centaine de films proposés, fait aussi la part belle au jeune public. Un rendez-vous pour tous aux quatre coins de Nice. 

"Un festival, c'est trop court", jusqu'au 14 octobre à Nice. Informations et billetterie sur le site du festival.

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