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A Sarlat, des studios de cinéma pourraient voir le jour dans une ancienne usine de tabac

C'est un vaste projet. Les anciens locaux de France Tabac ont été choisis pour répondre à un appel d’offre lancé par le CNC, dans le cadre du plan de relance du cinéma soutenu par l'Etat. 

Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les anciens locaux de France Tabac  (Image drone : Conseil départemental de la Dordogne)

Sarlat à nouveau sous le feu des projecteurs. Alors que son 31e festival du film vient de se refermer, la ville compte bientôt accueillir des studios de cinéma. Le projet est porté, notamment, par la communauté de communes, le département et la Région.

Bientôt des studios de cinéma à Sarlat ?
Bientôt des studios de cinéma à Sarlat ? Bientôt des studios de cinéma à Sarlat ? (France 3 Aquitaine : E. Bersars / A. Meyrignac / S. Giraud)

La Dordogne, terre de cinéma

Fermée en 2019, l’ancienne usine de tabac compte près de 28 000 m2 de locaux. Un potentiel énorme pour de futurs tournages. La Dordogne et le cinéma, c’est une grande histoire d’amour. Tout a débuté en 1928 avec le film muet Le Capitaine Fracasse d’Alberto Cavalcanti. Plus proche de notre époque, il y a eu Jeanne d’Arc de Luc Besson (1999), Les Misérables de Robert Hossein (1982) ou encore Le Pacte des Loups de Christophe Gans (2001). Entre 100 et 200 jours de tournage sont comptabilisés chaque année. Alors, avoir des studios de cinéma serait un atout supplémentaire pour la région qui parfois passe à côté de grands projets cinématographiques faute d’infrastructures pour tourner en intérieur. "Nous sommes toujours confrontés à cette problématique, notamment sur la captation des gros projets hollywoodiens. Nous venons encore d’en rater un car nous avions tous les décors extérieurs du film mais il nous manquait juste les studios" rapporte Thierry Bordes de l’association Ciné passion 24.

Une manne financière

Posséder des studios de cinéma aurait aussi un impact financier pour la région. "Quand un studio de 1500 m2 tourne, ce sont 150 à 300 personnes sur place. Donc économiquement, c’est très important. Par exemple, le dernier film de Ridley Scott, 11 jours de tournage dans le secteur, c’est 17 millions d’euros investis dans l’économie locale", rapporte Benoît Secrestat, conseiller départemental.

Ce projet est désormais entre les mains du Centre national du cinéma (CNC), qui doit se prononcer d’ici la fin de l'année. Si les collectivités obtiennent des fonds, la première tranche des travaux pourraient débuter entre 2023 et 2025.    

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