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Dans le Cantal, des enfants gèrent une parcelle de forêt pour apprendre à protéger la nature

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Dans le Cantal, des enfants gèrent une parcelle de forêt. Une façon de sensibiliser les plus jeunes à la protection de la planète.
Dans le Cantal, des enfants gèrent une parcelle de forêt Dans le Cantal, des enfants gèrent une parcelle de forêt. Une façon de sensibiliser les plus jeunes à la protection de la planète. (France 3 Auvergne)
Article rédigé par franceinfo - Véronique Dalmaz-Nicolas
France Télévisions

A Laveissière, des écoliers sont les heureux locataires d’un petit bout de forêt. Une façon de sensibiliser les plus jeunes à la protection de la planète. #IlsOntLaSolution

L’un d’eux montre fièrement à la caméra le plan de la parcelle dont ils sont désormais les locataires. Ces enfants scolarisés à Laveissière, dans le Cantal, ont entre trois et dix ans. Un âge où normalement on joue encore aux billes et non pas aux agents forestiers. Ils ont la gestion d’un hectare et demi de forêt. Un terrain de jeu qu’ils découvrent, ce jour-là, pour la première fois. "C’est beau, c’est joli. Il y a plein de choses : des champignons, des animaux", se réjouit une petite fille.

Un petit garçon s’imagine déjà venir s’y promener quand il veut. Un enthousiasme général qui correspond à l’esprit de ce projet : mobiliser les plus jeunes sur les questions d’environnement. "Effectivement les élèves d’aujourd’hui vont devenir les élus de demain. En leur apprenant à mieux connaître la forêt, ils seront peut-être mieux la préserver que ce qu’on a fait jusqu’à présent" espère Grégory Rocher, directeur d'école à Laveissière.

Des ambasseurs de la forêt 

La préservation de l’écosystème est au cœur de cette initiative voulue par la Fédération nationale des communes forestières.  Les enfants viendront, à chaque nouvelle saison, observer la biodiversité de leur forêt. Un rôle d’ambassadeur de la nature qui pourra aller jusqu'à la présentation de projets au conseil municipal de la commune. En attendant, ils prennent déjà très au sérieux leur mission. "Je n’ai pas envie qu’on détruise la nature, qu’on coupe les arbres parce que c’est comme s"ils étaient vivants" réagit Clément du haut de ses 7 ans.  

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