L’histoire du Doubs à travers les siècles racontée dans une bande dessinée
La BD "Le Doubs, une terre d’histoire" retrace les moments les plus importants de ce département. Un bond dans le passé, de l’Antiquité à nos jours.
L’ouvrage, qui vient de sortir, pourrait bien se retrouver sous le sapin de Noël de nombreux habitants du Doubs. En moins de 50 pages, le lecteur parcourt 20 siècles racontés par Jean-Pierre Costille, professeur d’histoire-géographie à Besançon et illustrés par Christian Maucler. Un cours d’histoire accéléré pour les adultes et les enfants dès 10 ans.
Les premières pages nous transportent vers 80 avant J.-C. Besançon était une cité gallo-romaine et s’appelait Vesontio. La Grande Rue, que les bisontins connaissent bien, était déjà l’axe le plus important de la ville avec ses commerces et ses thermes. Elle remontait jusqu’à la fameuse Porte Noire qui était à l’époque un arc de triomphe très coloré.
Périodes, lieux et personnages emblématiques
Le Doubs, une terre d’histoire fait voyager le lecteur à travers les siècles en évoquant des périodes clefs de l’histoire du département comme l’intégration du territoire à la France, la guerre de Dix Ans, l’industrialisation, la Seconde Guerre mondiale ou encore les mutations du XXe siècle. Les lieux emblématiques (Citadelle de Besançon, Saline royale d’Arc-et-Senans …) sont également à l’honneur. Tout comme les grands personnages qui ont façonné le département (Gustave Courbet, Victor Hugo, Claude-Nicolas Ledoux…). Le fil rouge est constitué d’échanges entre une scénariste et un dessinateur, tous deux fictifs. Ce qui facilite le passage d’une époque à une autre. "Il a fallu réfléchir aux transitions. Et contrairement à un album traditionnel de fiction, chaque case a été un problème" explique Christian Maucler, auteur et illustrateur de la BD.
Un binôme complémentaire
Cette BD est aussi l’histoire d’une rencontre, entre Christian Maucler et l’historien Jean-Pierre Costille. Les deux hommes ont travaillé main dans la main. "A chaque étape, on se rencontrait et on discutait. On griffonnait des bouts de papier. On réfléchissait chacun de notre côté. On se rappelait. On se revoyait" raconte Christian Maucler. "L’idée, c’était de faire passer l’essentiel en 46 pages en essayant d’être agréable à lire" ajoute Jean-Pierre Costille. "Si on avait eu plus de pages, on aurait fait encore plus" conclue-t-il.
Les dernières pages de la BD se passent en 1973 avec le combat des ouvriers de l'usine horlogère Lip de Besançon.
Le Doubs, terre d'histoire, de Christian Maucler (auteur et illustrateur) et Jean-Pierre Costille (auteur), publié aux Editions du Signe
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