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Matisse, Picasso, Gauguin… les sept toiles de maître volées en 2012 ont été brûlées

Les œuvres dérobées dans un musée de Rotterdam ont été détruites par la mère d'un des voleurs présumés, en Roumanie.

Article rédigé par franceinfo
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"Femme devant une fenêtre ouverte, dite la fiancée", de Paul Gauguin, est un des tableaux volés au musée de Rotterdam (Pays-Bas), en octobre 2012. (PAUL GAUGUIN)

Leur valeur totale était estimée à 200 millions d'euros. Sept toiles de maître qui avaient été dérobées au musée Kunsthal de Rotterdam (Pays-Bas), en octobre 2012, ont été brûlées par la mère d'un des voleurs présumés. Selon cette information de l'agence roumaine Mediafax, reprise par Exponaute, la femme a détruit le colis où se trouvaient les tableaux, en Roumanie. "Après l'arrestation de mon fils en janvier 2013, j'ai eu très peur car j'ai compris que les faits qu'il avait commis étaient très graves", a-t-elle dit.

Les sept tableaux dérobés étaient les suivants : Tête d'Arlequin de Pablo Picasso, La Liseuse en blanc et jaune d'Henri Matisse, le Waterloo Bridge et le Charing Cross Bridge de Londres signés Claude Monet, Femme devant une fenêtre ouverte, dite la fiancée de Paul Gauguin, Autoportrait de Meyer de Haan et Woman with Eyes Closed de Lucian Freud. Le site précise que le colis contenant ces chefs-d'œuvre a été brûlé "à l'aide de bûches, de chaussons en caoutchouc et de pantoufles disséminés dans un poêle"

Malgré le dispositif de surveillance du musée, qui n'expose que des œuvres dans le cadre d'expositions temporaires, il n'a pas fallu plus de 90 secondes aux voleurs pour commettre leur délit. "Il s'agit du vol d'œuvres d'art le plus important aux Pays-Bas depuis 1991, quand vingt tableaux avaient disparu du musée Van Gogh d'Amsterdam", rappelait Culturebox l'an dernier. "Une alarme s’est déclenchée mais les voleurs étaient déjà partis quand la police est arrivée sur les lieux."

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