Législatives 2024 : le festival d'Avignon prépare une "Nuit" de mobilisation jeudi contre l'extrême droite

Plusieurs personnalités du monde culturel, parmi lesquelles Corinne Masiero, Jeanne Balibar et Joey Starr, doivent participer à cette manifestation. Avec un espoir : que l'issue des élections législatives soit une "nuit de célébration" plutôt que d'"entrée en résistance".
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
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Manifestation du syndicat CGT contre l'extrême droite, le 29 juin 2024 à Avignon, jour de l'ouverture du festival. (CHRISTOPHE AGOSTINIS / MAXPPP)

"Nous lançons l'initiative de la Nuit d'Avignon", a déclaré lundi 1er juillet Tiago Rodrigues, directeur du festival d'Avignon, lors d'une conférence de presse, appelant à faire "barrage à l'extrême droite dans le deuxième tour des élections législatives" dimanche 7 juillet. Il s'agit d'une "nuit d'union, (...) de mobilisation, une nuit populaire", de "débats", réunissant, après minuit et jusqu'à l'aube, dans la cour d'honneur du palais des papes, les actrices Jeanne Balibar, Andréa Bescond, Corinne Masiero, l'acteur et rappeur Joey Starr, le metteur en scène Alexis Michalik, la militante écologiste Camille Etienne, parmi d'autres.

"Pour une nuit encore, nous nous battrons pour qu'au soir du 7 juillet, Avignon entre en célébration plutôt qu'en résistance", a déclaré Tiago Rodrigues. À ses côtés, le Syndéac (entreprises artistiques, premier du secteur public) et la CGT-spectacle ont appelé à "faire barrage à l'extrême droite", via "le désistement de tous les candidats qui sont arrivés en troisième position, de manière à faire élire n'importe quel candidat de formation politique de droite ou de gauche qui se trouve en duel face au RN".

Un festival sous tension


Samedi 29 juin, jour de l'ouverture du festival, les principaux syndicats du spectacle vivant se sont réunis à Avignon pour exprimer leur crainte de voir l’extrême droite devenir majoritaire à l'Assemblée nationale. Malgré une belle programmation, la 78e édition a débuté dans un climat d'angoisse pour l'avenir de tout un secteur culturel.

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