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Evénements menacés par les JO 2024 : une première réunion a eu lieu au ministère de la Culture entre les représentants des plus grands festivals et la ministre

Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, s'est montrée rassurante en confirmant que les choses seraient étudiées au cas par cas et que l’annulation ne serait qu’une solution de dernier recours.

Article rédigé par Yann Bertrand, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le groupe de rock français La Femme lors de la 18e édition du festival de musique Rock en Seine à Saint-Cloud, le 27 août 2022. (ANNA KURTH / AFP)

Une première réunion de travail a eu lieu mercredi 2 novembre dans l'après-midi au ministère de la Culture entre les représentants des plus grands festivals et du spectacle vivant et la ministre, selon les informations de franceinfo.

>>>  Paris 2024 : l'inquiétude des festivals face aux éventuels "reports ou annulations" évoqués par Gérald Darmanin 

La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur avait suscité l’incompréhension générale en affirmant que plusieurs événements de l’été 2024 pourraient être sacrifiés devant les besoins énormes des Jeux Olympiques en matière de sécurité.

Si aucune solution n’a encore été trouvée, les participants ont pu évoquer le sujet pour la première fois tous ensemble. Rima Abdul-Malak a enjoint les organisateurs de festivals à se rapprocher de leurs préfets respectifs pour tenter de trouver des solutions, surtout pour les événements se déroulant entre mi-juillet et mi-août, la période la plus sensible. La ministre de la Culture s'est montrée rassurante en confirmant que les choses seraient étudiées au cas par cas et que l’annulation ne serait qu’une solution de dernier recours.

Mutualiser les équipes de sécurité 

De leur côté, les festivals demandent de la visibilité et mettent plusieurs options sur la table en proposant notamment une mutualisation des équipes de sécurité ou une coopération européenne en matière de sécurité pour pallier le manque de forces mobiles, qui aident chaque été à sécuriser les événements à la marge. Pour avancer dans ce dossier, les ministres concernés doivent échanger sur la question. Rima Abdul-Malak plaidera la cause des festivals face à Gérald Darmanin qui s’était montré ferme la semaine dernière. Toutes les parties ont prévu de se revoir le mois prochain.

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