Retrouvez votre âme d'enfant avec le 8e Festival des cabanes au sud du lac d’Annecy
Des cabanes avec vue imprenable sur le lac d’Annecy, les montagnes ou les forêts. Des cabanes qui réveillent chez beaucoup d’entre nous des souvenirs d’enfance, et un sentiment de liberté, une envie d’aventure. C’est le but du Festival des cabanes organisé sur plusieurs communes des Sources du Lac d'Annecy et qui fait cohabiter architecture et nature.
Cette année, seize projets, sur plus d’une centaine de candidatures, ont été sélectionnés pour cette huitième édition, avec toujours la même exigence : que chaque cabane se fonde dans son environnement. Comme La Robe des bois de Florent Rassendren, Merwann Krati et Lancelot Senlis, plantée au beau milieu d’un champ et offrant une double vision des paysages environnants. "On est dans un champ très ouvert et on a essayé de chercher à créer une pièce intérieure qui soit plus calme, plus sombre, et qui sélectionne des tranches de paysage, donc des cadrages bien choisis : un sur la vallée lointaine avec un cadrage très horizontal, et de l’autre côté, un cadrage très vertical sur les arbres. Donc, des vues qui sont adaptées à ce qui nous entoure", explique Florent Ressendren.
Des contraintes à respecter
Si les candidats doivent innover et surprendre le jury mais aussi le public avec leur projet, ils doivent se plier à quelques contraintes et notamment la quantité de bois utilisée. Pas plus de 3 m3, et une emprise maximale de 6 m2. Mais pas de quoi brider l’imagination des architectes, comme ce trio sud-américain qui a imaginé une cabane suspendue, conçue comme un hamac géant, considérant les arbres autour comme les murs de leur construction.
"L’idée était de partir de l’existant puis de l’agrémenter, de sorte que cela s’intègre dans le paysage, afin de contempler et ressentir la nature. C’est rare de participer à ce genre de projet, et c’est vraiment une chance d’aller au bout en construisant notre cabane, avec le sentiment d’avoir pu expérimenter", raconte Santiago Rojas Betancur, l’un des trois architectes du projet intitulé Cuando Las Hojas Caen.
Les premiers visiteurs à découvrir ces nouvelles cabanes sont ravis de l’expérience : "Il y a un côté un peu magique, un peu utopique, car on se sent un peu dans un autre monde en quelque sorte", témoigne un père de famille installé sur le hamac géant. "C’est une manière de retrouver notre âme d’enfant, de retrouver cette curiosité d’entrer dans une cabane, de circuler autour", renchérit une autre promeneuse.
La carte des emplacements des seize cabanes est disponible sur le site du festival. Vous avez jusqu’à la mi-novembre pour aller les découvrir.
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