Finistère : les dunes de Keremma, une histoire de transmission
Keremma, dans le Finistère, est un lieu à l’histoire particulière qui a su traverser les époques. Aujourd’hui, la digue protège encore les terres face à la mer.
À Treflez (Finistère), la route dévoile un paysage grandiose, ponctué de manoirs au charme discret. Édifié au XIXème siècle, Keremma possède une histoire singulière. C’est la propriété d’une même famille et l’oeuvre d’un idéaliste bâtisseur, qui a légué bien plus qu’un domaine et un nom à ses descendants. Dans la baie de Goulven, sur la côte du Finistère, Jacques Rousseau marche sur les pas de son ancêtre.
Une digue importante
En 1823, Louis Rousseau, un ancien officier de marine dans l’armée napoléonienne, avait acquis 300 hectares de sable, submergés par la mer. Il a baptisé ces terres Keremma en hommage à sa femme, Emma. Une digue a été construite pour servir de rempart face à la mer, devenue un abri pour 160 espèces d’oiseaux. Les terres sont, elles, encore cultivées aujourd’hui. Des carottes, des choux ou même des pommes de terre y poussent. Hélas, le lieu est désormais menacé par le réchauffement climatique et la montée des eaux.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.