Gouvernement Bayrou : Rachida Dati reconduite à la Culture

Reconduite au poste de ministre de la culture, Rachida Dati avait dans un contexte de restriction budgétaire, revu à la baisse ses projets lancés lors de sa nomination dans le gouvernement Barnier, notamment la fusion de l'audiovisuel public.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
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Rachida Dati, ministre de la Culture et du Patrimoine, à la fin du conseil des ministres français dans la cour d'honneur du palais de l'Élysée à Paris, France, le 11 décembre 2024. (TELMO PINTO / NURPHOTO)

Rachida Dati a été reconduite lundi au poste de ministre de la Culture dans le gouvernement de François Bayrou, après avoir fait son entrée rue de Valois en janvier à la surprise générale.

"Avec les acteurs culturels et l'ensemble des collectivités, nous allons continuer à agir pour le patrimoine, la création, la défense de l'exception culturelle française et pour l'Europe de la culture et des médias", s'est-elle réjouie lundi soir sur X.

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Celle qui faisait partie des ministres les plus populaires des gouvernements Attal puis Barnier, misait sur des réformes de poids pour appuyer sa course à la mairie de Paris, qu'elle a "toujours en tête", selon son entourage.

Ambitions à la baisse

Maire du très chic VIIe arrondissement, elle a pourtant dû revoir certaines de ses ambitions ministérielles à la baisse depuis son arrivée rue de Valois. Restrictions budgétaires et censure gouvernementale obligent, la plupart des annonces et projets lancés tambour battant n'ont pour l'heure pas vu le jour, à l'image de la fusion de l'audiovisuel public.

Côté judiciaire, le Parquet national financier (PNF) a demandé mi-novembre qu'elle soit jugée, tout comme l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d'influence.

La ministre, 59 ans, est soupçonnée d'avoir perçu, 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires avec une filiale de Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et député européen (2009-2019).

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