Inauguration de la Seine musicale aux portes de Paris : "Je veux une fête musicale permanente et éclectique"
Située sur l'île Seguin, aux portes de Paris, la Seine musicale est inaugurée samedi. Le président du comité de programmation de ce nouveau pôle culturel construit sur l'ancien site Renault, Jean-Luc Choplin, ne bride pas ses ambitions.
La Seine musicale, nouveau temple de la musique sur l'île Seguin aux portes de Paris, s'est offert vendredi 21 avril un premier concert de prestige avec Bob Dylan, avant son inauguration officielle samedi 22 avril. Construit sur l'ancien site Renault, ce pôle culturel mise sur une programmation éclectique, avec aux manettes l'ancien directeur du Théâtre du Châtelet Jean-Luc Choplin. "Je veux une fête musicale permanente" et "quelque chose qui soit à la fois populaire et sophistiqué", a-t-il expliqué sur franceinfo.
franceinfo : de Bob Dylan à West Side Story, en passant par des concerts de musique classique, ou encore Michel Sardou, programmé cet hiver, votre programmation fait le grand écart. La diversité est-elle le maître-mot de votre projet ?
Jean-Luc Choplin : oui, je veux une fête musicale permanente, quelque chose de complètement éclectique. Toutes les musiques vont être célébrées à la Seine musicale, il n'y aura aucune barrière entre les catégories. J'ai toujours aimé les grands écarts, quelque chose qui soit à la fois populaire et sophistiqué. On veut aussi des rencontres entre les arts de la scène puisque nous avons une grande salle pour des spectacles scéniques ainsi qu'un auditorium pour des concerts. On veut pouvoir tisser des liens entre le spectacle vivant et le concert.
Est-ce compliqué d'attirer les artistes sur cette nouvelle scène qu'ils ne connaissent pas encore ?
Non. Quand vous aimez les artistes, tout est facile ! Le lieu est magnifique, c'est un bateau, c'est un vaisseau spatial, avec cette architecture iconique. Les artistes vont bien se sentir sur une île. C'est enchanté, c'est mystérieux.
Il y a déjà beaucoup de salles de spectacles à Paris, votre pari n'est-il pas risqué ?
Non, pas du tout. La vie procède par abondance ! Plus il y a de salles, plus il y a du public qui vient, plus on crée de la curiosité. Je crois qu'il faut mettre et remettre toujours la culture au centre. J'aimerais pouvoir faire 200 levers de rideau pour la première année. C'est beaucoup, surtout pour un nouveau lieu. L'objectif est de proposer un maximum de concerts.
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