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Mort de Johnny : "Il y a, chez lui, une espèce de volonté de se bourrer la gueule avec la vie", se souvient Pierre Arditi

L'acteur Pierre Arditi salue, mercredi sur franceinfo, Johnny Hallyday, mort dans la nuit de mardi à mercredi. "La voix de Johnny, c'est le son de mon adolescence." 

Article rédigé par franceinfo
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Johnny Hallyday en juin 1991, lors de l’inauguration du "Backstage Café" sur le port de Saint-Tropez. (FRANZ CHAVAROCHE / MAXPPP)

L'acteur Pierre Arditi a réagi mercredi 6 décembre sur franceinfo à la mort de Johnny Hallyday la nuit de mardi à mercredi à l'âge de 74 ans, refusant de parler du chanteur au passé.

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"Ce que j'aime le plus chez lui, c'est cette espèce de férocité dans l'envie de vivre. C'est quelque chose qui touche profondément, parce qu'il y a chez lui – je parle de ça au présent, parce que je n'ai pas envie de parler de lui au passé –, une espèce de volonté de se bourrer la gueule avec la vie... Les ligues de vertu pourront le lui reprocher, moi je pense que c'est une qualité. C'est ce qui a mené toute son existence, et une bonne partie de la mienne et de celle de beaucoup de Français." 

Il a demandé qu'on mette sur sa tombe : 'Il a cru en ce qu'il faisait', il a parfaitement raison de dire ça. Il a toujours donné tout ce qu'il pouvait donner de son talent, mais de tout son être aussi, son humanisme, sa générosité

Pierre Arditi, acteur

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Pierre Arditi confie avoir croisé Johnny Hallyday adolescent au Golf Drouot, à Paris, dans les années 60, où il se produisait, aux côtés notamment d’Eddy Mitchell et Long Chris. "La voix de Johnny, c'est le son de mon adolescence. (...) C'est une petite madeleine de Proust, c'est quelque chose qui accompagne ma vie, et qui l'aura accompagnée jusqu'à aujourd'hui. Et demain aussi, parce que ça ne s'arrête pas comme ça un bonhomme pareil. C'est l'enveloppe qui s'en va, mais le reste continue d'exister.

"Je suis comme tous les Français, conclut l'acteur. Je perds quelque chose qui fait partie de moi, une partie de moi-même, du monde dans lequel j'ai vécu, et du monde dans lequel je continue de vivre."

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