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"Le public français avait une grosse attente" pour accueillir la finale du championnat du monde de "League of Legends"

L'impatience est forte autour de la finale parisienne de ce jeu vidéo, créé il y a neuf ans, où deux équipes de cinq personnes s'affrontent pour tenter de détruire la base adverse. Elle aura lieu en 2019 à l'AccorHotels Arena de Bercy.

Article rédigé par Margot Delpierre
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Deux équipes s'opposent lors de la finale estivale de la série nord-américaine de "League of Legends" 2018, le 9 septembre 2018, à Oakland, en Californie. (ROBERT REINERS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Paris accueillera en novembre 2019 à l'AccorHotels Arena de Bercy la finale du championnat du monde de League of Legends. L'arrivée dans la capitale du plus gros événement d'e-sport, regardé chaque année par des dizaines de millions de personnes sur internet, fait déjà trépigner les fans depuis cette annonce.

Pierre Medjaldi, alias Steelback, est passé pro il y a quatre ans. Le jeune homme de 22 ans a déjà participé à des tournois internationaux, mais jamais à un championnat du monde. "Alors être en plus en France, ce serait vraiment un rêve, d'avoir le public français, d'être en finale, de contester le titre de champion du monde à paris, pfff, ce serait incroyable", s'enthousiasme-t-il.

Tout, sauf cette finale, a déjà été organisé à Paris.

Thomas Si Hassem

à franceinfo

L'attente est très forte autour de la finale parisienne de ce jeu vidéo, créé il y a neuf ans, où deux équipes de cinq personnes s'affrontent pour tenter de détruire la base adverse. Thomas Si Hassem, plus connu sous le nom de Zaboutine, est l'entraîneur d'une équipe américaine. Le commentateur de League of Legends pour O gaming, diffuseur du jeu en France, explique que "le public français et les organisateurs avaient une grosse attente pour faire la finale".

La finale promet déjà d'être belle, Bercy devrait afficher complet. Le public français est réputé pour être le meilleur au monde. "On vient donner le maximum en tant que supporter, là où la plupart sont des spectateurs d'un tournoi dans le reste du monde", explique Thomas Si Hassem. En France, "il faut que la salle vibre. Il faut que ça crie. Il faut que les commentateurs ne s'entendent plus, poursuit l'entraîneur. Le public français est juste génial. On a l'impression d'être reçu à la maison quel que soit notre nationalité, c'est quelque chose que je n'avais jamais vu dans le sport traditionnel, c'est assez cool". En attendant, place à la finale 2018, samedi 3 et dimanche 4 novembre, en Corée du Sud. Elle verra s'opposer une équipe européenne et une chinoise.

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