L'Etat dit non à "Hollywood-sur-Garonne" à Toulouse
Les 25
hectares de l'ancien aérodrome de Francazal, au sud-ouest de Toulouse resteront
en l'état quelques mois, voire plus longtemps encore. En avril dernier, l'Etat
avait décidé de déclassifier une partie de la base militaire pour des projets à "vocation culturelle ".
Un ambitieux
projet était sur les rails. Un dossier lancé par Bruno Granja, un architecte
local, qui voulait racheter les terrains pour y implanter des studios de cinéma avec 5.000 emplois directs à la clé.
Une proposition financière "pas à la hauteur "
La préfecture
de Toulouse a annoncé ce mardi avoir rejeté l'offre rebaptisée par certains "Hollywood-sur-Garonne ".
Elle ne répond pas à "certains critères essentiels " du cahier des
charges. Un point discordant sur le prix notamment : la proposition est jugée
inférieure à l'estimation du terrain.
Les studios
américains Raleigh étaient pourtant présentés comme des partenaires du projet. Bruno
Granja rêvait de fonder à Francazal les plus grands studios de France avec le
concours de Raleigh, qui revendique le rang de premier exploitant de studios de
cinéma indépendants aux Etats-Unis avec la réalisation des films comme Avatar , Transformers , Iron Man ou Twilight , ou de séries
comme Les Experts Miami .
Des doutes sur l'accord avec le studio américain
L'Etat s'est
montré septique sur la fermeté de l'engagement du studio américain. "Aucun
engagement ferme de partenariat n'est apporté " a conclu la préfecture. La
vente des 25 hectares fera donc l'objet d'un nouvel appel à la concurrence.
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