Cet article date de plus d'onze ans.

L'Etat dit non à "Hollywood-sur-Garonne" à Toulouse

Le prochain blockbuster hollywoodien ne sera pas tourné près de Toulouse. L'Etat a rejeté mardi le projet de création du plus vaste studio en France surnommé "Hollywood-sur-Garonne". Le dossier présenté avec le soutien des studios américains Raleigh ne répond pas au cahier des charges fixé par l'Etat.
Article rédigé par Mathias Kern
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (LANCELOT FREDERIC SIPA)

Les 25
hectares de l'ancien aérodrome de Francazal, au sud-ouest de Toulouse resteront
en l'état quelques mois, voire plus longtemps encore. En avril dernier, l'Etat
avait décidé de déclassifier une partie de la base militaire pour des projets à "vocation culturelle ".

Un ambitieux
projet était sur les rails. Un dossier lancé par Bruno Granja, un architecte
local, qui voulait racheter les terrains pour y implanter des studios de cinéma avec 5.000 emplois directs à la clé.

Une proposition financière "pas à la hauteur "

La préfecture
de Toulouse a annoncé ce mardi avoir rejeté l'offre rebaptisée par certains "Hollywood-sur-Garonne ".
Elle ne répond pas à "certains critères essentiels " du cahier des
charges. Un point discordant sur le prix notamment : la proposition est jugée
inférieure à l'estimation du terrain.

Les studios
américains Raleigh étaient pourtant présentés comme des partenaires du projet. Bruno
Granja rêvait de fonder à Francazal les plus grands studios de France avec le
concours de Raleigh, qui revendique le rang de premier exploitant de studios de
cinéma indépendants aux Etats-Unis avec la réalisation des films comme Avatar , Transformers , Iron Man ou Twilight , ou de séries
comme Les Experts Miami .

Des doutes sur l'accord avec le studio américain

L'Etat s'est
montré septique sur la fermeté de l'engagement du studio américain. "Aucun
engagement ferme de partenariat n'est apporté
" a conclu la préfecture. La
vente des 25 hectares fera donc l'objet d'un nouvel appel à la concurrence.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.