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La chanteuse Zaz crée la polémique en évoquant la "légèreté" de Paris sous l'Occupation

"A Paris, sous l’Occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement", affirme Zaz. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La chanteuse Zaz lors des NRJ Music Awards, à Cannes, le 14 décémbre 2013.  (PLV / SIPA)

Ses propos provoquent un tollé. Zaz, qui sort un album intitulé Paris, a déclaré le 11 novembre au site Purecharts : "A Paris, sous l’Occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement". "La légèreté était sans doute le lot des dignitaires nazis, pour qui Paris était la ville des cabarets, des restos chics et des petites femmes", lui répond Libération

Le quotidien évoque des "propos révoltants" et rappelle le "climat de délation et de suspicion" et le "contexte de pénurie alimentaire et énergétique, de rationnement et de couvre-feu" qui régnaient dans le Paris occupé par les nazis. "La légèreté, c’est ce qui fut reproché, à la Libération, aux artistes qui avaient continué à travailler dans le Paris occupé", poursuit Libération. Ce fut le cas d'Edith Piaf, Charles Trénet, Léo Marjane ou de Sacha Guitry. Toutefois, ils ne furent pas accusés de "légèreté", mais "d'intelligence avec l’ennemi", rappelle Libération.

Sur Twitter, l'historien Nicolas Beaupré, spécialiste de l'Allemagne, raille la chanteuse : "Suite à ses propos sur l'occupation Zaz aurait aussi annoncé changer de pseudo pour s'appeler désormais Naz". Le chanteur Benjamin Biolay, lui, prend la défense de Zaz : "Elle n'est pas historienne !"

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