La coordination des théâtres occupés, réunie à Villeurbanne, appelle à poursuivre l'action
Des représentants de plus de la moitié des théâtres occupés se sont retrouvés à Villeurbanne (Rhône) et ont décidé de poursuivre leur mouvement, jusqu'au retrait, notamment, de la réforme de l'assurance chômage.
La Coordination nationale des théâtres occupés depuis mars, face à la fermeture prolongée des lieux culturels, a appelé à poursuivre son action au terme d'une réunion dimanche 25 et lundi 26 avril à Villeurbanne, où plus de la moitié des sites étaient représentés.
Alors que la coordination du mouvement se faisait jusqu'à présent par visioconférence, des délégations de 56 des 105 lieux occupés "à travers tout le pays", selon le collectif, ont participé à deux jours de commissions thématiques et de débats organisés au Théâtre national populaire (TNP) de Villeurbanne.
"Le constat, c'est que Zoom a ses limites et que de visu on est beaucoup plus efficace", commentait une participante, satisfaite, au terme de la réunion.
Un socle commun de revendications
"Nous avons décidé de maintenir nos occupations et de poursuivre la dynamique de la coordination nationale à travers des rassemblements et des actions communes", a indiqué le collectif à l'issue, en mentionnant une manifestation nationale le 22 mai "contre la réforme de l'assurance chômage et contre la précarité". La Coordination nationale prévoit aussi de se réunir à nouveau physiquement, "d'ici un mois", à Orléans.
Elle a mis en avant lundi "un socle commun de revendications", parmi lesquelles "le retrait, pur, simple et définitif de la réforme de l'assurance-chômage et donc l'abrogation des décrets du 31 mars 2021".
Le collectif exige également "le maintien des droits pour tou•te•s les chômeur•se•s, de la période de crise jusqu'à la reprise totale des activités au niveau de mars 2020", avec prolongation "immédiate" de ceux des intermittents "au moins un an après" cette reprise, ainsi que la mise en oeuvre d'une"véritable reprise du secteur culturel, impliquant les jeunes" et le "refinancement des caisses sociales".
"Nos occupations se poursuivront tant que nos revendications n'auront pas été satisfaites. Occupons, occupons partout !", conclut la coordination dans son communiqué.
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