La Grande Guerre des aviateurs
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Consacrée aux aviateurs de la Première Guerre mondiale, cette exposition temporaire s’inscrit dans le cadre des commémorations nationales de la Grande Guerre.
L’EXPOSITION
Parmi les nombreuses manifestations liées au centenaire, majoritairement dominées par la figure du poilu, ce projet se distingue par son approche axée sur les aviateurs et la dimension aérienne du conflit.
S’appuyant sur de nombreux témoignages écrits et visuels, le parcours de l’exposition cherche à rendre compte de la réalité des missions et des combats, mais aussi des expériences de guerre, en tentant de saisir au plus près ce que les aviateurs vécurent.
L’approche : la guerre aérienne à travers le regard des aviateurs
A partir de témoignages écrits mis en dialogue avec une sélection de documents et d’objets rares, conservés au musée de l’Air et de l’Espace, l’exposition montre l’expérience et le vécu des aviateurs de la Grande Guerre, dans une approche renouvelée de la guerre aérienne, traditionnellement abordée sous l’angle technique.
Différentes thématiques sont développées tout au long du parcours articulé autour de huit séquences. Les trois premières sont consacrées aux principales missions des aviateurs. Si le culte des as a contribué à donner une grande importance à la chasse, l’exposition accorde aussi une large place à l’évocation des missions dévolues à l’aviation dès le début du conflit, comme la reconnaissance, l’observation et le bombardement. La question de l’expérience combattante, sous-jacente tout au long du parcours, est abordée au sein d’une séquence spécifique. Bien que les aviateurs se réjouissent souvent d’échapper au sort des poilus dans les tranchées, écrits et photographies témoignent des souffrances quotidiennes, dues notamment au froid et à l’altitude, mais aussi des traumatismes et de la violence de guerre.
Au sol, le quotidien de l’aviateur contraste profondément avec celui du fantassin, au point de constituer l’un des stéréotypes traditionnellement attachés à la figure de l’aviateur de la Grande Guerre, parfois considéré comme un privilégié. Le cadre de vie, incluant les types d’habitat, l’escadrille et son organisation, ou encore les loisirs, fait ainsi l’objet d’une séquence au sein de l’exposition, de même que la nécessaire construction, pour l’aéronautique militaire naissante, d’une identité propre. Celle-ci se met en place empiriquement, durant les années 1910, pendant lesquelles insignes et uniformes se singularisent et s’affranchissent de l’armée de terre, façonnant l’image des combattants de la nouvelle arme.
Souhaitant favoriser l’accès des personnes en situation de handicap, l’exposition contribue à rendre vivants des témoignages d’aviateurs avec des lectures spécialement enregistrées. En partenariat avec l’association Percevoir, elle facilite la compréhension d’objets à partir de maquettes et de dessins en relief qui peuvent être touchés, invitant le visiteur, quel qu’il soit, à se faire une représentation mentale de l'objet en utilisant d'autres sens que la vue.
SEQUENCES DE L’EXPOSITION
1. Observateurs
2. Bombardiers
3. Chasseurs
4. Epreuves, souffrances
5. Aviateurs et industriels
6. La vie en escadrille
7. Honneurs et propagande
8. La conquête d’une identité
EXEMPLES
Chasseurs
Une séquence spécifique est consacrée à la naissance et au développement de l’aviation de chasse qui constitue l’un des faits les plus saillants de l’histoire de l’aéronautique durant la Grande Guerre.
De nombreux récits témoignent des premiers combats aériens, livrés en dépit d’un matériel inadéquat. Tout au long du conflit, les performances des pilotes vont évoluer avec la technique dont ils dépendent étroitement. Lors de la bataille de Verdun (1916), marquée par la constitution du premier véritable groupe de chasse réunissant les meilleurs pilotes français, Jean Chaput hurle de rage dans son appareil, sa mitrailleuse refusant tout service durant un combat.
Epreuves, souffrances
Aussi réel et permanent que dans les tranchées, le danger apparaît, dans de nombreux témoignages d’aviateurs, moins omniprésent et paralysant dans les airs.Des pilotes, comme le lieutenant Marc (pseudonyme de Jean Béraud-Villars), se disent même heureux et remplis « d’une joie lumineuse » en vol.
Mais ces descriptions, qui relèvent parfois d’une certaine forme de déréalisation, ne doivent occulter ni les souffrances quotidiennes, ni les traumatismes subis, qu’ils soient physiques ou psychiques.
Aviateurs et industriels
Dans l’intense guerre que les belligérants se livrent pour moderniser l’armement et augmenter l’efficacité des appareils, les aviateurs ont joué un rôle crucial, comme Roland Garros qui met au point un dispositif de tir à travers l’hélice sur Morane Saulnier type L «Parasol ». Lettres et mémoires témoignent ainsi de la collaboration étroite qui s’établit entre certains pilotes et les constructeurs, à l’instar de Georges Guynemer dont le musée de l’Air et de l’Espace conserve les vestiges d’une correspondance entretenue avec les chefs du bureau d’études de Spad.
QUELQUES CHIFFRES
*230 000 visiteurs accueillis en 2012
*12 500 m2 d’espaces d’exposition
*400 aéronefs dont 150 exposés
*112 collaborateurs
*11 halls d’expositions
Informations pratiques
Le musée est ouvert du mardi au dimanche :
-
de 10h00 à 18h00, du 1er avril au 30 septembre
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de 10h00 à 17h00, du 1er octobre au 31 mars
Fermeture hebdomadaire le lundi
Fermeture exceptionnelle le 25 décembre et le 1er janvier
Pour plus d’informations : www.museeairespace.fr
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