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"Ici, on laisse tous nos problèmes pour pouvoir danser, partager, aimer" : le défilé de la Biennale de la danse de retour dans les rues de Lyon

Des centaines de danseurs amateurs défilent à Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes) dimanche après-midi pour un grand défilé en musique dans le cadre de la 18e Biennale de la danse.

Article rédigé par Thierry Fiorile
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dernière répétition à Vaulx-en-Velin, avant le défilé de la biennale de la danse à Lyon (Thierry Fiorile)

Depuis 18 ans, la rentrée se fait en dansant à Lyon. Cette année encore, la Biennale de la danse bat son plein jusqu’au 30 septembre, avec des dizaines de spectacles dans tous le styles et dimanche 16 septembre après-midi le grand défilé, qui après avoir été confiné au stade Gerland il y a deux ans pour raisons de sécurité, revient dans les rues de la capitale des Gaules. Jusqu’à la place Bellecour, des centaines d’amateurs, qui ont travaillé avec des professionnels depuis le printemps, vont danser dans la rue.

Franceinfo a assisté à la dernière répétition à Vaulx-en-Velin. La danse comme lien social, dit comme ça, ça peut paraître naïf, mais dans ce gymnase, les différences d’âge, d’origine, de condition s’effacent. Ils sont une centaine, venus des cités environnantes ou des quartiers huppés de Lyon, concentrés sur leur chorégraphie. Jeunes, vieux, danseurs du dimanche ou en fauteuil roulant, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Depuis six mois ils se retrouvent ici, certains sont des habitués du défilé, d’autres le découvrent.

La danse, c'est ce qui rassemble. Ici, on laisse tous nos problèmes pour pouvoir danser, partager, aimer

Kadia Faraux

à franceinfo

Banlieusards ou lyonnais du centre-ville, plus de différence. "C'est que du bonheur, dit Youssef, 66 ans, on se maintient, on suit le mouvement et on fait des rencontres."

Un défilé pour la paix

Il y a une vraie émotion à voir ce groupe disparate en apparence partager ce que seule la danse peut donner par son immédiateté. "C'est aussi comment on appréhende son corps", explique Kadia Faraux, la chorégraphe qui encadre ces amateurs. "C'est un travail sur la confiance en soi, qu'on soit petit, grand, gros, fin, on s'en fout", poursuit-elle.

C’est une vraie chorégraphie qu’ils danseront dimanche après-midi, pas évidente ou facile selon les niveaux, mais peu importe. En fin de parcours ils retrouveront celles et ceux qui ont appris une autre danse, sur la musique d’Imagine de John Lennon, en présence de Lilian Thuram, parrain de ce défilé pour la paix.

Le reportage de Thierry Fiorile

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