Les Anonymous mettent en ligne une conversation du FBI
Le groupe de pirates informatiques a intercepté une conversation téléphonique consacrée à leurs activités. Selon la police fédérale américaine, l'information a été "obtenue illégalement".
Le jeu du chat et de la souris continue entre les Anonymous et les autorités. Le groupe de pirates informatiques a rendu publique vendredi 3 janvier une conversation téléphonique entre le FBI et Scotland Yard consacrée aux activités de ces mêmes "hackers". Le compte Twitter AnonOps l'a postée ici. Selon la police fédérale américaine, il s'agit d'une "information obtenue illégalement".
L'enregistrement de près de 17 minutes a été mis en ligne sur YouTube, accompagné d'un courrier électronique d'un agent du FBI organisant la conférence téléphonique pour le 17 janvier.
Le système informatique du FBI n'aurait pas été "violé"
"L'information était uniquement destinée aux responsables des forces de l'ordre et a été obtenue illégalement", a indiqué le FBI dans un communiqué. La police fédéraIe précise que son système informatique n'a pas été "violé" à cette occasion.
Le FBI ajoute qu'une enquête a été ouverte pour identifier et poursuivre les responsables en justice. La police britannique a pour sa part déclaré à l'AFP "examiner" les informations de presse.
D'autres groupes intéressent les autorités
Le courrier électronique joint à la vidéo invite des membres des forces de l'ordre européennes à participer à cette conférence téléphonique pour "discuter des enquêtes en cours relatives à Anonymous, Lulzsec, Antisec et d'autres groupes" de pirates informatiques.
Le courrier, qui donne des détails pour accéder à la conférence téléphonique, a été envoyé à des responsables des polices du Royaume-Uni, de France et des Pays-Bas notamment, mais les seuls participants à s'identifier dans la vidéo se présentent comme des membres du FBI et de Scotland Yard.
De son côté, Anonymous nargue le FBI et écrit qu'il "doit être curieux de savoir comment nous sommes capables de lire en permanence leurs communications internes, depuis longtemps maintenant".
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