Quatre députés "insoumis" saisissent le procureur de la République après les propos d'Alain Finkielkraut sur le viol
Invité de l'émission "La Grande confrontation" sur LCI, mercredi soir, le philosophe, pris à partie par la militante féministe Caroline de Haas, a lancé ironiquement : "Je dis aux hommes, violez les femmes. D'ailleurs, je viole la mienne tous les soirs."
Quatre députés de La France insoumise annoncent, vendredi 15 novembre, avoir saisi le procureur de la République de Paris "sur la base de l'article 40 du Code de procédure pénale" après les propos d'Alain Finkielkraut sur le viol. Mathilde Panot (Val-de Marne), Danièle Obono (Paris), Ugo Bernalicis (Nord) et Bénédicte Taurine (Ariège) "considèrent que ces propos peuvent constituer un délit aux termes de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 : provocation à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre".
⚖️ Assumer de dire n'importe quoi c'est en assumer aussi les conséquences. @MathildePanot, @Ugobernalicis, @BenedictTaurine & moi avons saisi le Procureur de la République au titre de l'art. 40 du CPP concernant l'appel d'A. #Finkielkraut au #viol sur #LCI #LaGrandeConfrontation. pic.twitter.com/IpSBsnUWEQ
— Députée Obono (@Deputee_Obono) November 15, 2019
Invité de l'émission "La Grande confrontation" sur LCI, mercredi 13 novembre, le philosophe, pris à partie par la militante féministe Caroline de Haas au sujet de l'affaire Polanski, a lancé ironiquement : "Violez, violez, violez. Voilà ! Je dis aux hommes : violez les femmes. D'ailleurs, je viole la mienne tous les soirs... mais tous les soirs. Elle en a marre, hein, elle en a marre". Face à Caroline De Haas, l'écrivain avait auparavant déploré une "extension du concept de sexisme", faisant penser "qu'il y aurait en France énormément de violeurs en puissance". Une séquence de quelques secondes qui avait provoqué des réactions outragées sur le plateau et sur les réseaux sociaux.
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