Cet article date de plus de huit ans.
"Audiard, génie des mots" au centre d’une vente aux enchères à Drouot
Il est sans aucun doute le dialoguiste le plus doué de sa génération, et même au-delà. Amoureux de la littérature, écrivain lui-même, Michel Audiard a amassé au cours de sa vie deux mille livres dont certains sont des raretés. Cette bibliothèque d’exception et des centaines d’objets, photographies et documents ayant appartenu à l’artiste sont en vente jeudi 12 et vendredi 13 mai à Drouot à Paris.
Publié
Temps de lecture : 1min
Reportage : M. Vial / G. Sabin / G. Gheorghita / V. Quemener
"Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ". ( "Les Tontons flingueurs" de Georges Lautner - 1963)
Audiard, c’est ça. Des répliques ciselées, inoubliables. En une centaine de films qui ont marqué toute une génération, le dialoguiste a inventé un langage inspiré de celui de la rue. "Je crois que la rue a plus fait pour l'évolution de la langue française que la Sorbonne", affirmait-il. C’est pourtant dans la littérature que ce passionné a puisé ses racines. Balzac, Baudelaire, Flaubert, Maupassant, Rimbaud… Dans la maison de l’artiste à Dourdan, les éditions rares côtoyaient les "Série noire".
Un exemplaire dédicacé de "La Chartreuse de Parme" de Stendhal, un autre des "Poèmes saturniens" de Verlaine… Au total ce sont deux mille livres dont quelques raretés qui seront dispersés ces 12 et 13 mai par la maison Drouot. Des livres, des manuscrits et tapuscrits (tapés à la machine) originaux de ses romans et scénarios, des lettres, des photos. De quoi approcher d’un peu plus près le génie de cet homme disparu il y a trente ans.
"Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ". ( "Les Tontons flingueurs" de Georges Lautner - 1963)
Audiard, c’est ça. Des répliques ciselées, inoubliables. En une centaine de films qui ont marqué toute une génération, le dialoguiste a inventé un langage inspiré de celui de la rue. "Je crois que la rue a plus fait pour l'évolution de la langue française que la Sorbonne", affirmait-il. C’est pourtant dans la littérature que ce passionné a puisé ses racines. Balzac, Baudelaire, Flaubert, Maupassant, Rimbaud… Dans la maison de l’artiste à Dourdan, les éditions rares côtoyaient les "Série noire".
Un exemplaire dédicacé de "La Chartreuse de Parme" de Stendhal, un autre des "Poèmes saturniens" de Verlaine… Au total ce sont deux mille livres dont quelques raretés qui seront dispersés ces 12 et 13 mai par la maison Drouot. Des livres, des manuscrits et tapuscrits (tapés à la machine) originaux de ses romans et scénarios, des lettres, des photos. De quoi approcher d’un peu plus près le génie de cet homme disparu il y a trente ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.