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Bain de cinéma pour les lycéens au festival du film de Sarlat

Quelque 600 lycéens venus de toute la France participent jusqu'à dimanche au 21ème festival du film de Sarlat, qui s'est ouvert mardi soir. Louise Lebovici, 17 ans, lycéenne en terminale à Ivry-sur-Seine en section cinéma, ravie, fait partie de l'aventure.
Article rédigé par franceinfo - Laurence Houot
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Ambre Mouyna et Louise Lebovici, deux lycéennes heureuses  au festival du film de Sarlat
 (Jeanne de Bergevin)

Ils sont venus de toute la France, les chanceux qui assistent aux projections en avant-première, suivies par des débats avec les équipes des films présentés. "On a vu 5 films et on doit voter", explique Louise. Les lycéens ont assisté en soirée d'ouverture à la présentation de "Main dans la main", par la réalisatrice Valérie Donzelli et les acteurs Valérie Lemercier et Jérémie Elkaïm. "Ca fait un peu bizarre, de voir des grands comme ça, c'est impressionnant. Mais en fait les réalisateurs et les acteurs ont aussi peur, il paraît.  Nous lycéens on a la réputation d'être un public difcicile !", sourit Louise. "On a de la chance, c'est vraiment super!".

Pour préparer le bac : tout sur Lubitsch

Parallèlement à ces projections, les élèves de terminale en section cinéma et leurs 60 enseignants étudient l'oeuvre du cinéaste Ernst Lubitsch, dont le film "To be or not to be" est au programme du baccalauréat. "C'est vraiment intéressant parce que des spécialistes et des pro viennent nous parler de Lubitsh. On apprend plein de trucs, techniques, ou sur le contexte historique des films etc. C'est plus concret qu'en cours.", ajoute Louise. Au total, dix films projetés et seront suivis de conférences, notamment d'une universitaire et d'une critique spécialiste du réalisateur américain d'origine allemande.

Les réalités du cinéma

Louise est ravie de sa semaine. Des ateliers sont aussi au programme, dans lesquels les lycéens abordent différents aspects de la création cinématographique (l'écriture du scénario, le travail de la mise en scène). Louise a assisté à l'atelier d'une scénariste. "Elle nous a un peu parlé aussi des réalités du métier, des difficultés. Elle nous a un peu "rabajoités". Elle a mis des années avant de pouvoir entrer dans ce milieu, alors elle a un discours assez pessimiste",  explique Louise, qui ne se laisse pas pour autant décourager, au contraire. "Cette  aventure au Festival de Sarlat,  ça me fait réaliser que ça me plaît de plus en plus. De voir tous ces films, de discuter avec des professionnels, je me rends compte que j'analyse de mieux en mieux ce que je vois, et ça me donne vraiment envie de continuer."

Il reste encore deux jours à Louise pour profiter de ce bain de cinéma. "On suit le programme des films à voir obligatoirement, et le reste du temps ... On va voir des films !"

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