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Bienvenue dans la maison galloise d'Agatha Christie : son petit-fils nous ouvre les portes

C’est un privilège rare que Mathew Prichard a accordé à une équipe de France Télévisions. Le petit-fils d’Agatha Christie lui a ouvert les portes de sa maison au Pays de Galles. Bienvenue dans l’antre de la reine du crime qui reste, aujourd’hui encore, l’un des auteurs les plus lus au monde.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Matthew Prichard, le petit-fils d'Agatha Christie est aujourd'hui dépositaire de l'oeuvre de la romancière.
 (France 3 / Culturebox)

Le nom est imprononçable. Bettws Newydd. C’est ici, dans ce petit village du Pays de Galles qu’a vécu Agatha Christie. Moins connue et beaucoup moins spectaculaire que le magnifique domaine de Greenway Estate dans le Devonshire où la romancière aimait passer ses étés.

Reportage : M. Vial / N. Berthier / M. Félix / S. Lacombe

Cette maison cossue recèle des trésors dont son petit-fils, Mathew Prichard, a hérité en 2004. Photos, documents inédits et surtout des dizaines de carnets dans lesquels l’auteure échafaudait ses crimes. Ecrits de sa main, les mots « who, where, when, how et why » : qui, où, quand, comment et pourquoi. Les questions essentielles qui guidaient la construction de ses intrigues. Des intrigues qui, plus de 40 ans après sa mort en 1976, n’ont pas pris une ride.
Agatha Christie en avril 1952.
 (Photoshot / MaxPPP)
Deux milliards de livres vendus, des pièces de théâtre, d’innombrables adaptations au cinéma comme à la télévision…L’empire d’Agatha Christie se porte bien. En France chaque année, 70 000 exemplaires des aventures de ses personnages les plus célèbres, Hercule Poirot et Miss Marple, continuent à se vendre. A l’heure des cyber-polars et des récits sanglants de serial killers, le charme désuet de ces intrigues dans lesquelles l’on tue sans se départir de ses bonnes manières, continue à séduire le public. Un succès et une longévité que Mathew Prichard attribue à l’extraordinaire sens de l’observation de son aïeule, qui lui a permis de créer des personnages très humains.

Un sens de l'observation hors du commun

Réservée, presque timide (ce qui la priva d’une grande carrière de pianiste soliste) Agatha Christie a passé sa vie à étudier la nature humaine, ses qualités et ses aspects les plus sombres aussi. "Je pense qu’elle sentait tout naturellement le mal", commente son petit-fils, "et qu'elle comprenait comment les choses pouvaient se gâter, et comment les gens malheureusement n'ont pas toujours les meilleurs mobiles". Des qualités qui en font aujourd’hui l’un des auteurs les plus lus au monde. Quand on dit que le crime ne paie pas…

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