"Cécile, ma fille, ma disparue", le livre contre l'oubli de Jonathan Oliver
Le constat est dramatique. Il y a eu en France 48 895 signalements de disparition de mineurs en 2015. Parmi ces enfants, pour la grande majorité des fugueurs, certains ne seront jamais retrouvés. Comme Cécile Vallin. La jeune fille a disparu il y a 19 ans en Haute-Savoie, la veille des épreuves du baccalauréat. La dernière fois qu'on l'aperçoit, elle longe la départementale, vêtue d'un jean et d'un tee-shirt. Que s'est-il passé ? Est-elle encore vivante ? A-t-elle été victime d'un tueur, toujours en liberté ?
Parce que quelqu'un sait, quelque part, Jonathan Oliver, son père qui ne croit pas à la fugue, n'a jamais cessé de chercher à savoir comment Cécile s'est volatilisée. Un combat qu'il mène depuis 19 ans avec dignité et la même ardeur qu'au premier jour. Il vient d'écrire un livre "Cécile, ma fille, ma disparue", un appel à témoins pour relancer l'enquête qui piétine. Les pistes s'entremêlent et le dossier est sur le point d'être fermé. Une véritable hantise pour ce père de famille, mu par l'espoir de connaitre un jour la vérité.
Au moment de la disparition de Cécile, il y a 20 ans, le dispositif alerte enlèvement n'existait pas. Depuis, il permet d'intervenir rapidement lors des disparitions d'enfants, comme le montre l'actualité récente. Chaque année, le 25 mai, la journée internationale des enfants disparus invite à se souvenir, à ne pas oublier tous ces mineurs dont la disparition n'a pas été élucidée. Une ligne d'écoute a été mise aux services des familles en détresse : 116 000 enfants disaparus est un numéro d'urgence gratuit 24h/24h.
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