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Chicago abritera la future bibliothèque présidentielle d'Obama
La ville de Chicago a été retenue pour la construction de la bibliothèque présidentielle de Barack Obama, qui rassemblera toutes les archives du 44e président des Etats-Unis après son départ de la Maison Blanche en janvier 2017.
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Barack et Michelle Obama ont confirmé mardi ce choix, qui avait été révélé par la presse locale début mai, dans une vidéo diffusée par la Fondation Obama. Les autres villes encore en course étaient New York et Honolulu.
800 000 visiteurs escomptés par an
"Je suis véritablement devenu un homme lorsque je me suis installé à Chicago", explique Barack Obama. "C'est là où j'ai trouvé une forme d'idéalisme (...) c'est là où j'ai rencontré ma femme, là où mes enfants sont nés". "Avec une bibliothèque et une fondation dans le sud de Chicago, nous allons non seulement pouvoir encourager des changements au niveau local mais aussi attirer le monde entier à Chicago", ajoute-t-il, évoquant ce quartier où le taux de chômage reste élevé.Selon ses concepteurs, ce projet pourrait attirer quelque 800.000 visiteurs par an et être un puissant moteur économique pour la ville où Barack Obama a célébré sa victoire en 2008.
13 bibliothèques présidentielles aux Etats-Unis
La tradition des bibliothèques présidentielles américaines a été lancée par Franklin Roosevelt (à la Maison Blanche de 1933 à 1945), qui était soucieux de rassembler - et de rendre accessibles - toutes ses archives en un seul lieu pour éviter leur dispersion ou leur disparition.Généralement composées d'une bibliothèque au sens strict et d'un musée, elles sont à ce jour au nombre de 13. Celle de Lyndon Johnson se trouve à Austin (Texas), celle de Ronald Reagan à Simi Valley (Californie) et celle de Bill Clinton à Little Rock (Arkansas). La dernière en date, le centre George W. Bush, a été inaugurée en avril 2013 à Dallas (Texas, sud).
Une loi de 1955 pose le principe général de leur financement : des donateurs payent pour la construction et l'Etat fédéral prend ensuite en charge une partie des coûts de fonctionnement. Dans un effort de transparence, la Fondation Obama a promis de rendre public tous les dons supérieurs à 200 dollars et de ne pas accepter ceux venus de l'étranger.
Le conseil d'administration de la Fondation est présidé par Martin Nesbitt, ami de longue date de Barack Obama et entrepreneur basé à Chicago.
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