Culture : les trains de nuit vus par Philippe Besson
Philippe Besson est l’invité littéraire du JT de 23 Heures. Il présente son nouveau livre : Paris-Briançon.
Devant les déclarations de Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, sur la future réouverture de certaines lignes de trains de nuit, Philippe Besson s’est replongé dans sa mémoire. "Je me suis souvenu que c’était des endroits où la conversation était possible. Il pouvait advenir un dialogue parce qu’on rencontrait des inconnus, des étrangers et on avait du temps à passer avec eux. Aujourd’hui quand on est dans un train, d’abord on y passe très peu de temps parce qu’on file et puis surtout on se méfie de celui qui arrive", explique Philippe Besson.
Réunis par le hasard
Comment ces gens qui n’auraient jamais dû se rencontrer vont se rapprocher les uns des autres ? "L’avantage du train, c’est que les gens qui s’y retrouvent sont réunis uniquement par le hasard parce qu’ils n’ont pas de point commun en particulier. L’idée c’était celui du huis-clos, c’était l’idée ‘on ne peut pas échapper à l’endroit’. On est là et quoi qu’il arrive il faudra qu’on reste ensemble jusqu’au bout", ajoute Philippe Besson.
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