Décès de Mirko Kovac, écrivain antinationaliste ex-yougoslave
Né au Monténégro, Kovac a vécu à Belgrade à l'époque de la Yougoslavie communiste. En raison de ses positions anti-nationalistes à l'égard du défunt président serbe Slobodan Milosevic, il a dû fuir la capitale serbe au début des années 1990. Kovac s'était ensuite installé à Rovinj, où il sera enterré, dans la région croate d'Istrie.
"Un des plus doués écrivains postmodernistes de la littérature yougoslave", selon le quotidien croate Novi List, et lauréat de nombreux prix littéraires dans les Balkans, Mirko Kovac revendiquait son appartenance à la fois à la littérature monténégrine, serbe, croate et bosniaque. Ses romans et nouvelles avaient souvent été condamnés par la censure communiste et retirés des librairies pour leur côté "sombre et farouchement individualiste".
Les oeuvres de Mirko Kovac, comme "La vie de Malvina Trifkovic", "La ville dans le miroir" ou "Le corps transparent", ont été traduites en plusieurs langues, notamment en Europe occidentale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.