Découvrez les champions de la finale de la "Grande dictée du sport", sur un texte écrit et lu par l’Académicien Erik Orsenna
C’est sous la prestigieuse coupole de l’Institut de France, où siège l’Académie française, que les finalistes se sont retrouvés. Enfants, adolescents et adultes se sont mesurés à la dictée "sportive" de l’écrivain Erik Orsenna.
Une jeune réunionnaise de 10 ans récompensée
Confortablement installés dans les fauteuils en velours de l’Institut de France, les candidats débutent la dictée. "C’est parti ! Vive la vie ! Le soleil chauffe mais pas trop", dicte Erik Orsenna. Tous ont été sélectionnés lors des épreuves régionales organisées à parti du mois de janvier. Ces lauréats concourent dans 4 catégories : élèves de primaire (CM1/CM2), collégiens, lycéens et adultes.
Certains viennent de très loin, comme Roxane Le Gac, originaire de la Réunion. "Pour arriver ici, c’est 11h30 d’avion. Mais c’est un super événement, surtout à 10 ans" raconte la jeune candidate. Tout aussi motivé un petit garçon avoue s’être préparé avant de venir. "Hier, j’ai fait une dictée d’entraînement et j’ai découvert un mot : pittoresque" explique-t-il.
Finalement, c’est la jeune réunionnaise qui a gagné la finale dans la catégorie élèves de primaire. Pour les collégiens, Valentin Muet sélectionné à Brest est l’heureux gagnant. Les lauréats lycéens et adultes, Sofiane Bouhadi et Sybil Karakoyun, ont passé les épreuves régionales à Montpellier et Saint-Denis.
"L'orthographe, c'est de la discipline"
La Grande dictée du sport a été initiée dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2024, qui est axée sur la promotion de l’activité physique et sportive. Alors, bien sûr, Erik Orsenna s’est amusé à écrire un texte qui fait référence aux Jeux Olympiques et plus exactement à l’une de ses épreuves mythiques, le marathon.
Courir, c’est trop dur ! Et plus c’est long, plus c’est dur. Puisqu’elle nous entend, la Ministre, j’en profite pour lui dire. Quarante kilomètres, c’est trop. Essayez une fois, pour voir. Comparé au marathon, votre tennis, c’est peinard ! Même si pour le moment, miracle, je n’ai pas encore été lâché.
Extrait de la dictée, auteur Erik Orsenna
Pour l’Académicien, sport et littérature ont des points communs. "Qu’est-ce que c’est qu’un sportif ? C’est quelqu’un qui reprend des gestes et des attitudes millénaires et qui en même temps invente. C’est exactement comme la langue", explique-t-il.
Une idée que partage la championne de taekwondo Gwladys Epangue qui a participé à l’épreuve finale. "L’orthographe, c’est de la discipline. Il y a aussi ce goût du challenge. Donc moi j’ai voulu rester sportive dans l’âme et venir ici me frotter un peu à ce qui se faisait de mieux en France" rapporte la médaillée de bronze aux JO de Pékin en 2008. La dictée, un sport cérébral qui motive tous les esprits.
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