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Disparition de la classe moyenne : la faute au "libéralisme"

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Disparition de la classe moyenne : la faute au "libéralisme"
Disparition de la classe moyenne : la faute au "libéralisme" Disparition de la classe moyenne : la faute au "libéralisme" (France 3)
Article rédigé par France 3
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Christophe Guilluy, géographe qui publie le livre "No Society : la fin de la classe moyenne occidentale", est l'invité du Soir 3 lundi 15 octobre.

"No Society, c'est la citation célèbre de Margaret Thatcher dans les années 80 avec cette idée qu'il fallait remettre en cause l'État-providence et rompre un lien essentiel entre le haut et le bas", explique Christophe Guilluy, auteur du livre No Society : la fin de la classe moyenne occidentale.

Monde d'en bas de plus en plus fragilisé

"Malheureusement, la dirigeante britannique a été entendue au-delà de ce qu'elle espérait. Ça touche l'ensemble des pays occidentaux. Il y a un monde d'en haut qui se structure et un monde d'en bas de plus en plus fragilisé et qui n'est pas spécifiquement pauvre", ajoute le géographe. "On a bien ce socle majoritaire que représentait la classe moyenne qui se fragilise".

En 2000, Christophe Guilluy évoquait les fractures françaises. 18 ans après, il s'attaque à une France mise à l'écart à cause du "libéralisme, idéologie qui s'est emparée des élites occidentales, et qui a fragilisé le monde ouvrier, mais aussi les zones rurales, les villes moyennes". Le géographe a constaté que ces "catégories de Français modestes étaient attachés à la solidarité, à l'État-providence" et il faut prendre cela en compte pour ne pas exclure cette France de la société.

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