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Inauguration du Salon du Livre par Jean-Marc Ayrault et la présidente argentine
Jean-Marc Ayrault et la présidente argentine Cristina Kirchner ont inauguré jeudi à Paris la 34e édition du Salon du livre, dont l'Argentine, creuset de l'une des littératures les plus prolifiques d'aujourd'hui, est l'invitée d'honneur.
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Le Premier ministre, accompagné de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et Mme Kirchner ont parcouru les allées du Salon, porte de Versailles, au milieu des professionnels de l'édition et d'une nuée de journalistes.
Dans une courte allocution, M. Ayrault a célébré les "valeurs communes", l'"affinité intellectuelle" qui lie la France et l'Argentine. "La France soutient, comme l'Argentine, les acteurs de la chaîne de l'édition : auteurs, éditeurs, libraires", a assuré le chef du gouvernement.
Selon lui, la France "aide ceux qui sont engagés dans la révolution numérique, sans sacrifier les points essentiels comme le prix unique du livre (...) et le taux de TVA identique". "Le principe de neutralité technologique impose que le livre numérique soit traité de la même façon que le livre classique", a-t-il fait valoir.
Les Argentins Julio Cortázar et Quino, créateur de Mafalda, à l'honneur
Le Salon, qui a reçu près de 200.000 visiteurs en 2013, sera aussi l'occasion de fêter le centenaire de la naissance de Julio Cortázar, figure emblématique des lettres argentines, mort en 1984 à Paris où il a longtemps vécu.
Un hommage sera aussi rendu à l'auteur de BD Quino, créateur de la petite héroïne "Mafalda" il y a cinquante ans.
Polémique en Argentine
Forte d'une quarantaine de romanciers, essayistes, scénaristes, auteurs de BD ou dramaturges, la sélection officielle a créé une controverse dans la presse argentine, qui dénonce des choix dictés par des considérations politiques, écartant des auteurs marqués dans l'opposition, ce que réfutent le Commissaire général du Salon Bertrand Morisset et le secrétariat à la Culture argentin.
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