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Une école J.K. Rowling débaptisée en Angleterre en raison des "opinions sur les personnes trans" de la créatrice d'Harry Potter

Un des bâtiments du collège portant le nom de l'autrice à été renommé suite à de nombreuses demandes d'élèves et du personnel. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
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J.K Rowling lors de la première de "Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald", à Londres en 2018. (JOHN PHILLIPS / GETTY IMAGES EUROPE)

Un établissement scolaire anglais qui avait nommé un de ses bâtiments J.K. Rowling en honneur de la créatrice de la saga Harry Potter l'a rebaptisé en raison de ses "opinions sur les personnes trans", à l'origine d'accusations de transphobie.

Boswells School à Chelmsford (Essex, est de l'Angleterre), qui accueille des élèves de 11 à 18 ans, a changé le nom de ce bâtiment en Holmes - en l'honneur de l'athlète britannique Kelly Holmes.

Un changement demandé par les élèves et le personnel

Stephen Mansell, directeur de l'école, a expliqué que son établissement voulait créer "une communauté scolaire dynamique, inclusive et démocratique, où nous encourageons les élèves à devenir des citoyens indépendants et confiants".

"À l'automne 2021, nous avons revu et renommé l'un des bâtiments de l'école suite à de nombreuses demandes d'élèves et du personnel, ainsi qu'à un vote de l'ensemble de l'école", a-t-il poursuivi. Un bulletin d'information de l'école datant de juillet avait indiqué que ses six bâtiments portaient le nom de "citoyens britanniques qui ont excellé".

"Cependant, à la suite de nombreuses demandes d'étudiants et de membres du personnel, nous réexaminons le nom de notre bâtiment rouge Rowling à la lumière des commentaires et des opinions de J.K. Rowling sur les personnes trans", était-il précisé.

Un tweet jugé transphobe

En 2020, J.K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les "personnes qui ont leurs règles", en le commentant ironiquement: "Je suis sûre qu'on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu'un m'aide. Feum? Famme? Feemm?".

Elle s'est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles et que des femmes transgenres non. Elle est depuis la cible de régulières attaques de la part de militants pour les droits des transgenres et a indiqué en novembre avoir reçu des menaces de mort.

Le statut des personnes trans fait l'objet de vifs débats ces dernières années au Royaume-Uni, avec d'un côté des militants se battant pour leurs droits et de l'autre certains intellectuels, auteurs et professeurs, notamment féministes, accusés de transphobie, se disant victimes de la "cancel culture" (culture de l'effacement).

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