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L'interview de Bernard Pivot : "J'ai toujours préféré l'influence au pouvoir"

Bernard Pivot est désormais le Président de l'Académie Goncourt. L'amoureux des livres ne boude pas son plaisir, lui qui fut le premier homme de télévision à pénétrer il y a quelques années dans cette institution. Il répond aux questions de Laurent Delahousse sur le plateau de France 2.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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  (PHOTOPQR/L''EST REPUBLICAIN)
Lorsqu'elle a désigné Bernard Pivot pour lui succéder, la semaine dernière, Edmonde Charles-Roux a eu ces mots : " Peut-on rêver mieux ? Notre nouveau Président est l'homme le plus informé, ne l'oublions pas, sur ce qui se passe en ce moment dans le domaine du livre en France et dans d'autres pays encore."

L'Académie Goncourt est composée de dix membres qui se réunissent une fois par mois au restaurant Drouant à Paris, pour passer en revue l'actualité littéraire et examiner les ouvrages en lice pour le célèbre prix éponyme. Les représentants de l'institution ne touchent pas de rémunération ou de défraiements divers, et le lauréat du goncourt ne touche que la somme symbolique de 15 euros. C'est la notoriété qui fait le préciosité du prix.

Un oeil sur le passé, un sourire à l'avenir

Bernard Pivot n'a jamais cessé de se jouer des mots. Sa derrière marotte est le réseau social Twitter : pour lui, composer en 140 mots est un challenge poétique. Ainsi, ce lundi matin, il a glissé sur son fil une dizaine de missives, parmi lesquelles :

"L'homme à l'agenda le plus chargé du monde trouvera toujours du temps pour le sexe clandestin. "
"Les présidences fichent un coup de vieux; les responsabilités donnent un coup de neuf."

Et puis il y a bien sur toutes ces émissions télévisées dédiées aux lettres, sur le service public. "Apostrophes", la plus célèbre d'entre elles, est restée dans les annales.

Apostrophe, Bernard Pivot, février 1978, "trop de livres, trop d'idées ?"

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