La bonne santé du livre de poche au Salon de Gradignan
C'est le grand salon du petit format, Lire en poche accueille cette année, une centaine d'auteurs, parmi lesquels Jean-Marie Blas de Roblès, Jean Vautrin, Anne-Marie Garat, Maylis de Kerangal, Véronique Ovaldé, Vilma Fuentes. Même si un livre de poche vendu sur trois est un roman policier, n'allez pas croire qu'il se cantonne à la catégorie roman de gare. Le livre à petit prix a investi avec succés tous les domaines, la qualité du papier a été améliorée, les couvertures travaillées. Cette huitième édition de Lire en poche est là pour l'attester.
Le livre de poche, un objet culturel qui résiste à la crise
Le livre de poche prend de plus en plus de poids : en 2003, un ouvrage sur cinq sortant de la librairie était un petit format; cette année, c'est un sur quatre. Et pour la seule année 2011, 114 millions d'exemplaires ont été vendus, soit 751 millions d'euros de chiffre d'affaires. Dans le classement des meilleures ventes, on trouve dans les vingt premières places, quinze ouvrages édités en poche. Et la crise ne peut que conforter le phénomène.
Le Livre de poche pourra-t-il résister aux nouveaux modes de lecture ?
En matière d'innovation, on assiste à l'émergence de nouveaux formats panoramiques. Et c'est là que le livre de poche fait la preuve de sa vitalité, en tentant de séduire les utilisateurs de tablettes.
Selon une étude de Bi Intelligence, les possesseurs de tablette consomment plus de livres à l'année que les lecteurs papiers. Les éditeurs de livre de poche l'ont bien compris, c'est ce lectorat qu'il va falloir capter.
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