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La disparition d'Umberto Eco : "Au Nom de la rose, grazie mille"

Le président du Conseil italien Matteo Renzi a été un des premiers à adresser ses condoléances à la famille de l'écrivain Umberto Eco décédé cette nuit à l'âge de 84 ans. Hommages en Italie mais aussi en France de très nombreuses personnalités du monde de la culture et de la politique.
Article rédigé par Mathilde Auvillain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (De nombreux hommages ce samedi matin à Umberto Eco © Cristobal Manuel/NEWSCOM/SIPA)

"Son regard sur le monde nous manquera. La Culture est en deuil" s’attriste la Repubblica, le quotidien de centre gauche, informé en premier de la disparition d’Umberto Eco, par la famille. "Umberto Eco a modernisé la culture italienne" clame à son tour le Corriere della Sera. Le quotidien milanais ressort un des premiers articles écrit par l’écrivain dans ses colonnes,  daté d’octobre 1963 et intitulé : "Mais Superman, il sert à quoi ?". La presse italienne fait les éloges d’un homme érudit et se dispute sa "dernière interview". Umberto Eco était de ces intellectuels médiatiques qui signait des tribunes dans l’hebdomadaire l’Espresso, qui  déplorait que "les réseaux sociaux aient donné la parole à des légions d’imbéciles, autrefois cantonnés au comptoir des bars". Et qui égratignait aussi les journalistes gratte papier et complaisants. La Repubblica salue "L’homme qui savait tout", qui confia un jour en interview : "Celui qui ne lit pas aura vécu une seule vie. Celui qui lit, aura vécu 5000 ans. La lecture est une immortalité en sens inverse".

 

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