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Vidéo Le paradoxe du choix raconté par Bruno Patino

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“Le paradoxe du choix, c’est qu’au bout d’un certain temps, plus on vous donne des options, plus en fait vous êtes malheureux.” Pour Bruno Patino, le déluge d’informations sur nos smartphones et notre connexion permanente sont en train de nous engloutir. Un sujet qu’il traite dans son livre “Submersion”.
VIDEO. Le paradoxe du choix raconté par Bruno Patino “Le paradoxe du choix, c’est qu’au bout d’un certain temps, plus on vous donne des options, plus en fait vous êtes malheureux.” Pour Bruno Patino, le déluge d’informations sur nos smartphones et notre connexion permanente sont en train de nous engloutir. Un sujet qu’il traite dans son livre “Submersion”. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Pour le président d'Arte, le déluge d’informations sur nos smartphones et notre connexion permanente sont en train de nous engloutir. Un sujet qu’il traite dans son livre "Submersion".

Président d'Arte, Bruno Patino vient de sortir le livre Submersion, dans lequel il s'interroge sur la question de la connexion permanente et du choix a priori illimité. Et pour appuyer son point de vue, il s'appuie sur une anecdote, celle de Barry Schwartz et de ses achats de pantalons à plusieurs années d'intervalle. La première fois, il n'avait le choix qu'entre deux ou trois modèles et sortait satisfait du magasin. Des dizaines d'années plus tard, il avait dix fois plus de choix et sortait certainement avec un modèle qui lui allait mieux... mais aussi plus malheureux. Alors, pourquoi ? "C'est ce qu'il appelle le paradoxe du choix, c'est qu'au bout d'un certain temps, plus on vous donne des options, plus vous êtes malheureux."

Ce paradoxe, Bruno Patino le constate dans notre quotidien, notamment dans "la fatigue qu'on peut avoir face à un torrent de messages, d'images, de sons qui nous sont proposés". Pour lui, "l'abondance était une promesse, c'est devenu un problème". Car le fait d'avoir un choix quasi infini dans notre univers ultra-connecté entraîne "deux ou trois choses possibles". La première ? "On ne fait plus le choix, on arrête, on ne regarde rien." La deuxième ? "On délègue son choix", trop compliqué à faire, en le confiant à quelqu'un d'autre. Le souci, pour lui, c'est que "les algorithmes nous connaissent, mais ils ne nous reconnaissent pas. Donc ça empêche souvent la rencontre avec ce qu'on ne cherchait pas ou le fait de ne pas trouver ce qu'on cherchait." D'où le but de son livre : "N'oublions pas de préserver notre liberté de choix."

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