Cet article date de plus d'onze ans.
Laurence Kiberlain, une très grande "Moyenne" se raconte dans un livre
Vivre l’instant présent. C’est le choix qu’a fait et que raconte Laurence Kiberlain dans un livre témoignage intitulé « Moyenne » (Ed. Stock). Elle y raconte son histoire de mère, marquée par la perte d’un enfant et le handicap moteur d’un autre, mais aussi sa vie de femme, et sa volonté de s’épanouir pleinement alors qu’elle se sentait « moyenne en tout ».
Publié
Temps de lecture : 2min
Reportage : Anne Guéry, Guillaume Michel
Avec « Moyenne », Laurence Kiberlain raconte son destin de mère, accablée de chagrin par la perte d’un petit garçon puis confrontée aux difficultés quotidiennes liées au handicap physique de sa fille.Mais son récit se fait plus universel car il évoque les difficultés que nous pouvons tous avoir à trouver notre place dans l’existence, à nous sentir « aimables » et pleinement vivants.
Le sentiment d'être "transparente"
Laurence Kiberlain avait pourtant toutes les raisons d’être heureuse. Elle a grandi dans une famille unie, aimante. Et pourtant…« Mes parents me disaient qu'ils étaient fiers de moi. Et pourtant, je me sentais moche, vide d'intérêt, transparente. C'était compliqué à vivre. Paradoxalement, cela ne m'a pas empêché d'avoir des amis et des amoureux. Bref, quand j'avais toutes les raisons d'être heureuse, je ne l'étais pas. »
La vie qu'il l'oblige à se dépasser
Sa sœur, Sandrine, était « l’artiste » de la famille et allait trouver la reconnaissance via le grand écran et le théâtre. Laurence elle, va travailler dans des agences artistiques, s’occupant d'acteurs, de réalisateurs, de scénaristes confirmés ou de talents en devenir. Mais le sentiment d’être moyenne reste présent. Et puis, la vie va lui donner des raisons de se révéler, en l’obligeant à surmonter de lourdes épreuves : « J’ai été certes très malheureuse « reconnaît-elle, « mais avec une sorte de conscience aigüe que la vie est belle et que les moments de bonheur sont précieux, qu'ils valent la peine de vivre tout le reste ». Aujourd'hui, Laurence peint, dessine et a écrit à 45 ans un livre pour sa fille qui en a aujourd'hui 15. Au bout de tout ce chemin, Laurence Kiberlain a fini par révèler enfin le "très grand" qu'il y avait en elle. Et qu'il y a en chacun de nous. "Moyenne" de Laurence Kiberlain, Editions Stock, 144 pages, 16 euros
Laurence Kiberlain avait pourtant toutes les raisons d’être heureuse. Elle a grandi dans une famille unie, aimante. Et pourtant…« Mes parents me disaient qu'ils étaient fiers de moi. Et pourtant, je me sentais moche, vide d'intérêt, transparente. C'était compliqué à vivre. Paradoxalement, cela ne m'a pas empêché d'avoir des amis et des amoureux. Bref, quand j'avais toutes les raisons d'être heureuse, je ne l'étais pas. »
La vie qu'il l'oblige à se dépasser
Sa sœur, Sandrine, était « l’artiste » de la famille et allait trouver la reconnaissance via le grand écran et le théâtre. Laurence elle, va travailler dans des agences artistiques, s’occupant d'acteurs, de réalisateurs, de scénaristes confirmés ou de talents en devenir. Mais le sentiment d’être moyenne reste présent. Et puis, la vie va lui donner des raisons de se révéler, en l’obligeant à surmonter de lourdes épreuves : « J’ai été certes très malheureuse « reconnaît-elle, « mais avec une sorte de conscience aigüe que la vie est belle et que les moments de bonheur sont précieux, qu'ils valent la peine de vivre tout le reste ». Aujourd'hui, Laurence peint, dessine et a écrit à 45 ans un livre pour sa fille qui en a aujourd'hui 15. Au bout de tout ce chemin, Laurence Kiberlain a fini par révèler enfin le "très grand" qu'il y avait en elle. Et qu'il y a en chacun de nous. "Moyenne" de Laurence Kiberlain, Editions Stock, 144 pages, 16 euros
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