Le Grand rabbin refuse de démissionner malgré des plagiats
Pas question de quitter son poste. Sur l'antenne de Radio
Shalom mardi soir, Gilles Bernheim estime "que ce serait un acte d'orgueil
alors que je dois aujourd'hui agir dans la plus grande humilité ".
Et l'humilité passe apparemment par la confession. Pour la
première fois, le Grand rabbin reconnaît ne pas être titulaire d'une agrégation
de philosophie, contrairement à ce qu'indiquaient plusieurs biographies dont
celle du Who's who.
"Lorsque vous arrivez à un concours, il peut arriver de
craquer parce qu'un événement tragique arrive. Et puis ensuite, on entre dans
le déni. Laisser dire que l'on est agrégé permet de mettre un pansement sur une
blessure très forte".
Autre aveu : les plagiats. Après avoir reconnu l'utilisation d'un étudiant -apparemment peu scrupuleux de citer ses sources- pour rédiger ses "Quarante méditations juives", Gilles Bernheim avoue également avoir commis deux copier-coller.
"Des emprunts"
Le texte "Mariage homosexuel, homoparentalité et
adoption : ce que l'on oublie souvent de dire", notamment. Un texte contre
le mariage pour tous salué notamment par Benoît XVI en décembre dernier.
Or, d'après
les révélations du site "Archéologie du copier-coller", certains
passages sont largement inspirés de "L'idéologie du Gender. Identité reçue
ou choisie", du prêtre Joseph-Marie Verlinde, fondateur de la Fraternité
monastique de la famille de Saint-Joseph.
Et puis Gilles Bernheim admet également la reprise, mot pour
mot, d'un entretien de la présidente du "Collectif pour l'enfance",
une catholique conservatrice opposée au mariage pour tous.
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