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Le physicien Etienne Klein admet quelques "emprunts" à de grandes plumes
Le physicien Etienne Klein, accusé d'avoir repris à son compte dans son dernier livre des citations empruntées à de grandes plumes, reconnaît "avoir pu oublier" que ces passages "provenaient d'autres auteurs", dans L'Express daté de mercredi 30 novembre.
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Dans son dernier livre, "Le pays qu'habitait Albert Einstein", paru le mois dernier chez Actes Sud, Étienne Klein, vulgarisateur scientifique renommé, part sur les traces du père de la théorie de la relativité générale, en s'attachant aux époques et aux villes où le destin d'Einstein a basculé.
Des emprunts à Paul Valéry, Aragon, Zola, Zweig, Jacobson, Bachelard ou Philippe Claudel...
"J'ai pris beaucoup de notes de lecture et en les intégrant à l'ouvrage, j'ai pu oublier qu'elles provenaient d'autres auteurs et croire qu'elles étaient de moi", se justifie le physicien dans L'Express. L'hebdomadaire relève des emprunts à, entre autres, Paul Valéry, Aragon, Zola, Zweig, Jacobson, Bachelard ou Philippe Claudel - "un casting qui, au passage, dénote un certain goût littéraire...", commente L'Express."Mon nouvel éditeur, Actes Sud, voulait un ouvrage assez littéraire. C'est peut-être pour cela que j'ai intégré un passage d'Aragon sans le citer. Ce fut une erreur", ajoute le directeur de recherches au CEA et docteur en philosophie. "Pour ce qui est des phrases empruntées à Zola, Philippe Claudel ou d'autres, cela est peut-être dû au fait que j'ai travaillé dans l'urgence à la fin."
Le physicien est également accusé par l'hebdomadaire d'avoir parfois repris à son compte d'autres travaux sans les citer pour ses chroniques pour France Culture ou La Croix. "Je plaide coupable pour certains copier-coller dans mes chroniques", reconnaît le physicien. "J'aurais dû citer mes sources ou réécrire les extraits empruntés à d'autres."
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