Le prix Interallié à Christophe Ono-dit-Biot

Sorti quelques jours avant les manifestations conduites par les moines à Rangoun, le roman de Christophe Ono-dit-Bio a bénéficié de l'intérêt du public pour la Birmanie, dont l'auteur, journaliste au Point, est fin connaisseur.

Dans “Birmane”, publié chez Plon, un reporter à la recherche d'une interview du plus grand trafiquant d'opium de tous les temps. A Rangoun, il rencontre un médecin humanitaire et un antiquaire expatriés qui lui permettront de croiser une figure de la rébellion contre la dictature birmane.

Christophe Ono-dit-Biot, qui a réalisé lui-même plusieurs reportages en
Birmanie, est intervenu à de nombreuses reprises dans les médias durant la crise de septembre pour dénoncer la corruption du régime militaire, comme il le fait dans son livre.

Le prix Interallié lui a été attribué dès le premier tour de scrutin par six voix contre quatre à Simon Liberati (Nada exist - Flammarion).

Christophe Ono-dit-Biot est notamment l'auteur de "Désagrégé(e)" (2003) et de "Génération spontanée" (2005).