#marquepage du 12 janvier 2021 : échos des livres glanés par Anne-Marie Revol
Découvrez en trois minutes, trois idées de livres, à dévorer… tout en vous amusant !
Un nouveau numéro de Marque-Page : l’héroïne de l’autrice qui se dissimule derrière ses quatre photos s’appelle Pénélope. Delphine de Loisy, libraire à Dijon, nous recommande un roman poignant sur les Tziganes, Avant que le monde ne se ferme, d’Alain Mascaro, publié chez Autrement. Quant aux Instagrammeurs, ils ont tous été bouleversés par le récit de Roland Perez, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan (Les escales).
Un p’tit quiz pour la route !
La femme de… 35 ans qui se cache derrière ses quatre photos est traduite dans plus de quinze langues. Philosophe et professeure, elle est une fervente ambassadrice de la méthode Montessori qu’elle applique avec ses élèves de lycée. Auteure du jubilatoire podcast Philosophy Is Sexy et créatrice d’un compte Instagram du même nom – un compte suivi par plus de 113 K de fans ! –, elle ne cesse, livre après livre, de rendre la philosophie accessible à tous avec une rare pédagogie et intelligence. Son dernier ouvrage édité chez Flammarion par Guillaume… son grand frère chéri (!) plonge ses lecteurs dans les questions existentielles d'une jeune femme, Pénélope, à travers les grandes écoles de la pensée. Plus qu’un récit initiatique – et géographique –, elle nous propose ici une leçon de philosophie. Pour ne pas dire de vie. Un ouvrage tout aussi universel que personnel. A lire impérativement dans le chaos du monde. Mais... encore faut-il que vous découvriez de qui nous parlons ici. Allez un petit effort : elle est hyper connue. Et reconnue !
Le cœur de la libraire bat pour les tziganes…
Delphine de Loisy, libraire à Dijon, chez Grangier, a été très secouée par un premier roman signé Alain Mascaro et publié aux éditions Autrement. Avant que le monde ne se ferme, raconte Anton Torvath, un tzigane, dresseur de chevaux surnommé "le fils du vent." Né au cœur de la steppe kirghize peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d'un cirque, entouré d'un clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. "Alors que la seconde guerre éclate, le clan est pris dans la tourmente et le petit cirque est détruit", précise Delphine de Loisy. Balloté, malmené, il va traverser la première moitié du "siècle des génocides", devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d'un peuple sans mémoire. Quand la mort rattrape sa famille, son peuple, Anton endure, affronte, sans jamais baisser les yeux. "Le tour de force de ce livre, c’est de décrire grâce à une écriture juste et poétique l’horreur du génocide tzigane." Une petite merveille. Inoubliable.
Les Bookstagrammeurs craquent pour Sylvie Vartan !
Comme d’habitude, les Instagrammeurs ne s’y sont pas trompés : ils ont "flairé" le touchant et drôlissime récit qui se cachait derrière ce titre fantastique, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, publié aux Escales. Son auteur Roland Perez, grand avocat spécialiste des médias, est "le petit dernier d'une famille juive, né avec une malformation", explique @carol_in_besac. Sa mère, Esther, refuse de voir la réalité en face et parcourt les rues de Paris à la recherche d'un médecin compétent, qui saura guérir son petit garçon adoré. En attendant, la vie dans l’HLM du XIIIème arrondissement est chamboulée, puisqu'il faut tout adapter au son des chansons de la grande... Sylvie ! "On se délecte des tribulations de cette famille nombreuse qui s’agite autour d’un petit garçon au regard tendre et curieux", jure @cecilesaintremy. Un livre qui se dévore "les larmes aux yeux et la gorge nouée", promet @unmondedepassionetdenvie. A lire impérativement pour garder le... smile !
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.