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Mort de Forges, emblématique dessinateur du journal El Pais
Le plus connu des dessinateurs espagnols, Antonio Fragua de Pablo, "Forges", du quotidien El Pais, est mort jeudi à 76 ans, a annoncé le quotidien sur sa page Web.
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Forges, qui croquait depuis 23 ans pour El Pais la politique et la société espagnoles, est mort dans la nuit à Madrid, victime d'un cancer du pancréas. L'annonce de son décès a suscité de nombreux hommages. Le chef du gouvernement Mariano Rajoy a envoyé sur Twitter ses condoléances à la famille de l'artiste, le qualifiant de "référence dans la presse espagnole". "Forges ressemblait à ses blagues. Avant tout, la tendresse. L'ingéniosité. Forges ne pouvait pas blesser", a déclaré son ami, le dessinateur José Maria Pérez, alias Peridis, à la radio Cadena Ser.
Pendant sa longue carrière, "il a représenté avec tendresse et ironie l'évolution d'une société passée de la politique du développement franquiste de ses premiers dessins au monde hyper-technologique d'aujourd'hui", écrit El Pais.
Né à Madrid le 17 janvier 1942, dans une Espagne traumatisée par la guerre civile et sous la chape de plomb de la dictature franquiste, Forges a travaillé, à partir de 1964, dans le journal Pueblo avant de collaborer avec des revues satiriques ayant fleuri dans les années de transition vers la démocratie.
"On peut rire de tout, mais d'une manière neuronale. Avec intelligence et humour. Les bêtises, tout le monde peut en dire. Mais les bons savent dire quelque chose de plus", déclarait-il en 2014 à El Pais.
Pendant sa longue carrière, "il a représenté avec tendresse et ironie l'évolution d'une société passée de la politique du développement franquiste de ses premiers dessins au monde hyper-technologique d'aujourd'hui", écrit El Pais.
Né à Madrid le 17 janvier 1942, dans une Espagne traumatisée par la guerre civile et sous la chape de plomb de la dictature franquiste, Forges a travaillé, à partir de 1964, dans le journal Pueblo avant de collaborer avec des revues satiriques ayant fleuri dans les années de transition vers la démocratie.
"On peut rire de tout, mais d'une manière neuronale. Avec intelligence et humour. Les bêtises, tout le monde peut en dire. Mais les bons savent dire quelque chose de plus", déclarait-il en 2014 à El Pais.
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