Mort de l'écrivain et poète Jean Joubert, Prix Renaudot en 1975
La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a salué samedi 28 novembre cette "grande figure de la vie littéraire". "Son écriture nous parlait de l'ombre et de la lumière, du rêve et de la poésie, de la nature et de la modernité", a réagi la ministre, rappelant que Jean Joubert avait reçu récemment le prix Roger-Kowalski de la ville de Lyon, à l'occasion du Printemps des poètes.
Une écriture "sincère, sans formalisme"
Jean Joubert a été l'auteur de plusieurs romans, dont "L'Homme de sable", prix Renaudot en 1975, mais également de nombreux recueils de poèmes et de nouvelles, et d'une oeuvre importante pour la jeunesse. "C'était un poète quel que soit le genre qu'il pratiquait", a témoigné Annie Estèves, directrice artistique de la Maison de la Poésie du Languedoc-Roussillon, dont il était président. Annie Estèves a également loué la "sincérité de l'écriture" et "l'absence de formalisme" de Jean Joubert, qui avait "une grande liberté de ton, de forme, et le souci de s'adresser aux lecteurs" dans une "poésie ouverte, accessible à tous".Né en 1928 à Châlette-sur-Loing (Loiret), Jean Joubert avait découvert Montpellier lorsqu'il était étudiant, au début des années 1950. Philippe Saurel, maire et président de l'agglomération de Montpellier, a salué dans un communiqué la mémoire de cette "figure emblématique de la vie littéraire montpelliéraine".
Une poésie "teintée de couleurs méditerranéennes"
"Arrivé à Montpellier au milieu des années 50 comme étudiant pour terminer son agrégation d'anglais, Jean Joubert fut séduit par la lumière du Midi et la beauté sauvage de la garrigue. Il y restera toute sa vie. Professeur au lycée, puis à la faculté Paul Valéry où il enseigna la littérature américaine, le poète s'inséra vite dans la vie languedocienne", a précisé Philippe Saurel."Il nous laisse de nombreux romans et poésies teintés de couleurs méditerranéennes et de bonheurs simples qu'il aimait à transmettre et partager avec tous les publics et tous ses amis", ajoute l'élu.
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