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Olivier de Kersauson nous fait partager ses "Promenades en bord de mer et étonnements heureux"

Après avoir sillonné les mers du monde, Olivier de Kersauson s'est posé à Tahiti. Il vient de publier "Promenades en bord de mer et étonnements heureux" 'Editions Cherche Midi), un livre dans lequel il se raconte et évoque les grands qui l'ont marqué comme Tabarly et Arthaud.
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Olivier de Kersauson un homme heureux sur le plateau du 20 heures de France2
 (France 3 / Culturebox)

Je m'étais juré que si je vivais, j'irais m'installer en Ploynésie... on est dans les chronos

Olivier de Kersauson la forte tête ne pouvait pas ne pas tenir la promesse qu'il s'était faite. Il ne regrette pas la Bretagne qui lui est si chère : "Je n'ai pas une morphologie mentale qui est apte à avoir des manques".



Il le reconnaît là bas il est loin de tout. Il ne s'intéresse à l'actualité que lorsqu'il revient en métropole.
 

Quand on naviguait dans le temps, on n'avait pas de nouvelles du tout. On rentrait des mois après et on avait l'impression de lire le même journal en arrivant que quand on était partis.


Le solitaire de Kersauson se passe manifestement de ces infos qui font le buzz et qui n'ont pas beaucoup de profondeur. 
Lui qui s'est tourné vers la mer tout simplement parce que, enfant, il "trouvait ça très beau", a navigué sur les mers du monde et côtoyé des géants comme Eric Tabarly.

J'ai eu la chance de naviguer avaec un génie, un homme d'une vraie densité, un homme bon.
Un marin extraordinaire avec une compréhension de ce monde... Je ne pense pas que j'aurais eu une vie aussi belle si je n'avais pas navigué avec lui autant de temps sur des bateaux qui n'existaient pas à l'époque.


Olivier de Kersauson qui a navigué avec des cartes indiquant encore des terra incognita rappelle aussi son admiration pour le "magnifique marin" qu'était Florence Arthaud : "On ne gagne pas la Route du Rhum en pantoufles".
 

Si j'avais su que c'était aussi bien (la vie), j'aurais commencé plus tôt.  

Note de l'éditeur

Ce livre est un récit d’un genre neuf, celui du style de vie d’un marin considérable doublé d’un poète. « Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde ». Vous l’ouvrirez à n’importe quelle page, il n'y a pas d'ordre dans les plaisirs, pas de classement dans les enchantements. C'est de ceux-là dont Olivier de Kersauson nous entretient. Voici donc le catalogue original d’un esthète singulier amoureux de la mer. « Il y a des artistes qui peignent des tableaux. Moi, je peins le sillage blanc sur le bleu des mers ».

  (DR)

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