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Pierre Pouchairet lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2017 pour le roman policier "Mortels trafics"

Pour sa 70e édition, les membres du jury du prix du Quai des Orfèvres 2017 ont choisi de récompenser le roman policier "Mortels trafics" de Pierre Pouchairet, un ancien policier. Le lauréat a été annoncé ce mardi dans les locaux de l'emblématique 36, quai des Orfèvres par le directeur de la police judiciaire (PJ) parisienne et président du jury, Christian Sainte.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Pierre Pouchairet prend la parole après avoir remporté le prix du Quai du Orfèvres 2017 pour son roman "Mortels Trafics" 
 (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Des meurtres, un "go-fast", des cadavres: l'intrigue de "Mortels trafics" tient en haleine et met aux prises des policiers de cultures - et aux méthodes - différentes, l'un en brigade criminelle du Quai des Orfèvres, l'autre aux "stups" de Nice. Ils parviennent à faire équipe pour régler des meurtres, apparemment sans liens, à Paris et un réseau de stupéfiants peuplé de criminels sans scrupules. 

Au plus près des affaires de stupéfiants

Pierre Pouchairet, l'auteur, retraité de la PJ (Nice et Grenoble), situe l'action de son polar entre des cités de la région parisienne et Marbella, en Espagne, refuge de redoutables caïds du trafic de drogue international. Le lauréat a côtoyé de près le crime et les affaires de stupéfiants. Il a été marqué par ses années passées sur la Côte d'Azur, un "paradis pour un jeune flic qui aime son boulot", dit-il, avec "les plus beaux voyous de France, des règlements de comptes, des trafics de toute sorte, et tout cela au bord de la mer et sous le soleil". Il a également été en poste comme officier de liaison/drogue à Beyrouth puis attaché de sécurité intérieure (policier avec un statut diplomatique) à Kaboul, en Afghanistan, jusqu'en 2010 peu avant sa retraite.

Un prix qui récompense la vraisemblance policière

Le prix du Quai des Orfèvres, qui récompense un roman policier, est décerné par un jury de 22 membres (policiers, magistrats, journalistes) présidé par le directeur de la PJ parisienne, Christian Sainte. Le jury se prononce sur une sélection de manuscrits anonymes. Ignorant l'identité comme la fonction des auteurs, leur choix ne considère que l'intérêt du texte soumis à leur appréciation, dans le respect des procédures et des vraisemblances policières, scientifiques ou judiciaires. L'ouvrage retenu est publié par les éditions Fayard avec un tirage minimum de 50.000 exemplaires, certains atteignant plus de 100.000 exemplaires.

Le prix se tient pour la dernière fois sans doute au légendaire siège de la PJ parisienne au 36, quai des Orfèvres le long de la Seine. La PJ doit déménager en 2017 dans un vaste immeuble flambant neuf, dans le XVIIème arrondissement de Paris, abritant également le futur palais de Justice de la capitale.
 

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