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A Biarritz, un "G7 littéraire" récompense l'auteur Alexandre Labruffe du prix Maison rouge

L'écrivain a reçu le prix Maison rouge pour son roman "Chroniques d'une station-service" (collection Verticales, Gallimard).

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Biarritz le 19 août 2019, avant le début du sommet du G7. (JEROME GILLES / NURPHOTO)

Quelques jours avant le sommet des chefs d'Etat à Biarritz, un autre G7 a siégé. Sept écrivains et artistes qui se qualifient eux-mêmes de "G7 littéraire", et la Maison rouge, un espace de travail et d'événements culturels à Biarritz ont créé le prix Maison rouge. Ce mardi 20 août, le prix a été attribué à Alexandre Labruffe pour son roman Chroniques d'une station-service (Verticales).

"Le Prix Maison Rouge est autant une distinction littéraire qu'un état d'esprit avide de liberté, de spontanéité et de fantaisie", a déclaré Philippe Djian, président du jury comprenant notamment l'écrivain Frédéric Beigbeder et l'actrice Isabelle Carré. "Sa vocation est de sortir des circuits parisiens et de s'autoriser à juger et apprécier sans contrainte", a poursuivi l'écrivain dans un communiqué.

Prix littéraire G7
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La station-service "porte en elle le germe de la fin du monde"

Pour ce premier roman, Alexandre Labruffe a écrit une histoire drôle et épicée d'une pointe d'érotisme, celle d'un "pompiste déphasé, qui fait tout sauf gérer sa station-service", et de son environnement, a résumé l'auteur, se disant "super heureux" de recevoir cette distinction.

Je voulais traiter du réchauffement climatique avec fantaisie, humour et ironie.

Alexandre Labruffe

"Le côté iconoclaste du prix colle avec ma démarche. L'héroïne du livre est la station-service qui porte en elle le germe de la fin du monde et je voulais la réenchanter par l'humour, une autre fin du monde est possible", a-t-il déclaré à l'AFP, dénonçant dans ce roman "la consommation effrénée de pétrole".

"Je voulais traiter du réchauffement climatique avec fantaisie, humour et ironie (...) C'est un clin d'oeil à l'inconscience des gouvernements, des Etats-Unis, premier producteur de pétrole", a souligné ce quadragénaire, avant l'ouverture du G7 samedi. 

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