Le prix Castel a été décerné à Grégoire Bouillier pour son roman "Le Syndrome de l'Orangerie", consacré à l'obsession de Monet pour les nymphéas

Grégoire Bouillier est le troisième lauréat de ce prix, créé en 2022 et doté de 5 000 euros.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
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Le romancier Grégoire Bouillier, photographié à l'occasion du festival Les Correspondances, à Manosque, le 28 septembre 2024. (JOEL SAGET / AFP)

Le prix Castel, prix littéraire du restaurant du même nom à Paris, a été attribué mercredi 13 novembre 2024 à Grégoire Bouillier pour Le Syndrome de l'Orangerie, roman consacré au peintre Claude Monet.

L'auteur des romans Le Dossier M, prix Décembre 2017, et Le cœur ne cède pas, signe cette fois une œuvre plus courte où il soulève de nombreuses questions sur l'obsession de Monet pour les nymphéas.

"Il est récompensé pour la modernité de son art, l'alliance de la nuit et de la lumière, et la grâce joueuse de son style", a commenté dans un communiqué le jury, composé d'Emma Becker, Claire Berest, Vincent Darré, Étienne Gernelle, Eva Ionesco, Marc Lambron, Justine Lévy, Jean-Noël Pancrazi, Abnousse Shalmani et Gaël Tchakaloff.

Obsession florale

Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu'à l'obsession (quatre cents fois pendant trente ans) ? Cette question mène Grégoire Bouillier, redevenu pour l'occasion le détective Bmore, à se lancer dans une enquête qui nous embarque de l'Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d'élucider les mystères de ce "syndrome de l'Orangerie".

Le livre de Grégoire Bouillier était en compétition avec les romans de Christophe Bigot, Un autre m'attend ailleurs (La Martinière), de Thibault de Montaigu, Cœur (Albin Michel), de Yasmina Reza, Récits de certains faits (Flammarion), et de Félicia Viti, La Fille verticale (Gallimard).

En 2023, Arthur Dreyfus avait remporté le prix avec son roman La Troisième main (P.O.L).

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