Le prix littéraire 30 Millions d'amis décerné à Frédéric Joignot pour "Zoographie"

Créé en 1982, le prix littéraire 30 Millions d'amis récompense chaque année un livre où l'animal est à l'honneur, "qu'il soit ou non le sujet principal de l'œuvre".
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Frédéric Joignot, lauréat du prix littéraire 30 Millions d'amis. (FONDATION 30 MILLIONS D'AMIS)

Le prix du roman de la Fondation 30 Millions d'amis a été décerné, mardi 12 novembre 2024, à Frédéric Joignot pour Zoographie, une autobiographie où cet auteur retrace son rapport avec divers animaux. Cet ancien journaliste de Libération, Actuel et Le Monde a publié en février, aux éditions Maurice Nadeau, ce récit de ses rencontres avec des animaux de toutes espèces, du cheval jusqu'à l'araignée.

Le prix 30 Millions d'amis de l'essai est allé à Françoise Malby-Anthony pour La Sagesse des éléphants, paru en mai aux éditions Albin Michel. Cette dernière est la fondatrice, en 1999 avec son mari aujourd'hui décédé, d'une réserve en Afrique du Sud qui accueille non seulement des éléphants, mais aussi d'autres espèces emblématiques du continent, comme les girafes ou les rhinocéros.

"La Fondation 30 Millions d'Amis a attribué à Frédéric Joignot un chèque d'une valeur de 3 000 euros et à Françoise Malby-Anthony, un chèque de 1 000 euros, qu'ils devront reverser en intégralité à une association de protection animale de leur choix", observe la fondation.

Lors de la remise du prix, au restaurant Drouant à Paris, Frédéric Joignot a confié avoir aujourd'hui deux chats et s'est dit très inquiet de la dégradation de la condition animale. "Elle est de plus en plus grave", a-t-il affirmé. "Ce qu'on appelle la sixième extinction est en cours. Il y a quelque chose qui devrait nous interpeller, qui interpelle certaines gens."

"Pourquoi on ne réagit pas ? C'est très difficile. Il y a un développement industriel. On nous dit : si vous voulez nourrir l'humanité qui croît, c'est nécessaire. C'est un faux discours parce qu'on sait bien que l'élevage, la production animale pourraient être faits tout à fait autrement", ajoute-t-il.

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